Avec 300 000 tonnes par ans, la production viticole demeure bien en deçà des besoins du marché tant national qu'international. Répartie sur une superficie de 100 000 hectares, la viticulture, en Algérie, pâtit du manque de stratégie d'exploitation intervenant sur la qualité du produit et la bonne occupation des espaces viticoles, un créneau lucratif et créateurs d'emplois. Interrogé Nasser Saraoui de l'Itafv a expliqué, en dressant un petit bilan de l'année 2005, que la production, évaluée à 300 000 hl de vin, 2,2 millions de quintaux de raisin de table et 130 quintaux de raisins secs, doit être améliorée et équilibrée en matière de vigne de cuve et de vignoble dans les zones d'appellation d'origine garante (Vaog) et en élargissant la gamme variétable pour les saisons précoces et tardives où les possibilités d'exportation sont élevées. «Notre objectif est d'accroître, en premier lieu, la consommation de raisin de table en passant de 6 kg) habitant à 12 kg à l'horizon 2013 et d'avoir , en second lieu, une qualité plus compétitive de vin et de raisins secs».