La plongée sous-marine est une activité sportive pratiquée depuis longtemps en Algérie. Ces dernières années, les Algériens sont de plus en plus nombreux à s'y mettre. Elle est non seulement un sport, mais aussi une formation qui ouvre sur des débouchés. La plongée est accompagnée de sauvetage et de secourisme sans lesquels le diplôme n'est pas délivré. Plusieurs clubs de plongée sous-marine se sont ouverts çà et là, à travers la côte algérienne, chapeautés par la Fédération algérienne de sauvetage, de secourisme et des activités subaquatiques (Fassas), affiliée à la Confédération mondiale des activités subaquatiques (Cmas) et à la Fédération arabe des activités subaquatiques (Faas). Contrairement aux pays arabes et maghrébins, en Algérie, cette discipline est pratiquée et encadrée par des nationaux. Il existe deux sortes de clubs : associatif et privé (Sarl). Beaucoup démarrent dans des associations et finissent par créer leurs propres clubs. Il faut savoir qu'en plongée sous-marine, on ne parle pas de compétition comme c'est le cas dans d'autres disciplines sportives ni de records. Car, en plongée, la sécurité est le maître-mot et on ne badine pas avec. Il faut dire que cette discipline a énormément contribué à la promotion touristique de la destination Algérie. Les premiers brevets algériens datent de 1988-89 et les pionniers de la plongée sont des cadres de la Société nationale de sidérurgie (SNS). Actuellement, on dénombre une cinquantaine de clubs à travers le pays, sans compter ceux qui ouvriront bientôt. Toutefois, des chambres hyperbares sont obligatoires en cas d'accident. Une carence. La Fassas comptait, en juin 2006, 3 000 licenciés (adhérents) et 7 231 brevetés (diplômés), tous niveaux confondus.