Pertes n Des sources proches des services agricoles citent les villages de Taourirt-Ali-Ounasser pour Iferhounène où on a signalé la mort de 22 ovins et de 3 bovins de cette maladie. Depuis son apparition, il y a de cela quelques jours dans la wilaya de Tizi Ouzou, la blue tongue, appelée aussi maladie de la langue bleue, sème la panique parmi les éleveurs de la région. Une panique que n'a pas manqué d'augmenter le peu de communication des services concernés, ce qui donne libre cours à toutes les supputations possibles parmi les éleveurs qui ne cachent pas leur inquiétude, notamment avec la baisse des prix du mouton que vient de connaître le marché. Pourtant, la communication aurait aidé les agriculteurs à prendre les mesures nécessaires pour protéger leur bétail là où la maladie est déclarée. Officiellement, on annonce les régions de Azazga, Beni Douala, Draâ Ben Khedda et Sidi Naâmane pour un total de six foyers. Mais on annonce aussi l'apparition de la maladie dans la région d'Iferhounène et de Aïn El-Hammam, même si les services vétérinaires réfutent cette information qui nous a été pourtant confirmée : l'apparition d'un foyer de la langue bleue dans l'ex-Michelet. Des sources proches des services agricoles citent les villages de Taourirt-Ali-Ounasser pour Iferhounène où on a signalé la mort de 22 ovins et de 3 bovins, et Ath Khelifa (Abi-Youcef) où on a recensé 10 moutons qui ont péri à la suite de cette maladie. On parle, par ailleurs, d'une quarantaine de cas à travers toute la wilaya. Pour prémunir son bétail contre cette maladie transmise par les moustiques, l'éleveur doit veiller au respect rigoureux des conditions d'hygiène à l'intérieur de l'étable où des moustiquaires doivent être installées et éviter de sortir son bétail, notamment dans les zones où des foyers de la maladie sont déclarés. En attendant, la direction des services agricoles, qui traitent les points d'eau stagnante le long de l'oued Sebaou, ferait bien de lancer une campagne de sensibilisation et de vulgarisation auprès des agriculteurs qui doivent tout savoir sur la maladie et surtout les localités où des foyers sont déclarés.