Oran : Deux jeunes gens, S. M., 23 ans et B. N., 25 ans, qui étaient en possession d?une somme d?argent, ont été invités par A. A., 30 ans, pour une promenade à la forêt mitoyenne de la cité Bouamama où ses acolytes M. T. et D. B. les attendaient. A leur arrivée, les deux jeunes invités ont été pris à partie par les agresseurs qui les ont attaqués à coups de couteau, tuant l?un et blessant gravement l?autre. Dans un état comateux, ce dernier a été évacué vers l?hôpital d?Oran, de même que la dépouille du défunt. Les meurtriers se sont emparés de la somme de 40 000 DA que les victimes avaient sur elles. Saïda : Une jeune fille de 16 ans, M. K., a été emportée par la crue de l?oued Boukhars, dans la commune de Saïda, à la suite des pluies torrentielles qui se sont abattues sur la wilaya le 14 octobre dernier. Le jeune B. M. C., qui tentait de la secourir, a été emporté, lui aussi, par les eaux. USA : Il ne fait pas bon révéler les failles de certaines protections contre la copie. John A. Halderman, étudiant en sciences de l'informatique à l'université de Princeton, en sait quelque chose après avoir publié un article sur le système de protection des CD audio MediaMax CD3, développé et commercialisé par la société SunnComm. Cet article très détaillé, publié dans le cadre de travaux universitaires, révèle qu'il suffit de maintenir la touche «majuscule» enfoncée lors du chargement du CD dans le lecteur pour accéder aux fichiers musicaux. John A. Halderman précise notamment que, lors de la première écoute du CD à partir d'un ordinateur, le système MediaMax installe un pilote pour empêcher la copie illégale. Pilote désactivable comme n'importe quel programme de ce type. Si la méthode pour passer outre la protection, n'a rien de révolutionnaire, sa révélation ne plaît pas du tout à SunnComm, qui envisage de porter plainte contre l'étudiant. L'entreprise l'accuse d'avoir causé des dommages irréversibles à son système de protection. France : L'ex-adjudant Pierre Chanal, 57 ans, meurtrier présumé de trois des huit «disparus de Mourmelon», s'est suicidé dans la nuit de mardi à mercredi au CHU de Reims, mettant ainsi fin à son procès. «Pierre Chanal s'est ouvert la fémorale gauche» grâce à «l'une des deux lames de rasoir jetables qu'il avait vraisemblablement transportées depuis Fresnes (Val-de-Marne)», a déclaré le procureur de la République de Reims Vincent Lesclous. Pierre Chanal s'est suicidé dans sa chambre sécurisée au CHU de Reims où il se trouvait depuis lundi, après son transfert de l'hôpital pénitentiaire de Fresnes. Le procureur général Charpenel a décrit la technique de suicide de Pierre Chanal comme une «technique de commando». Le corps de l'ancien militaire a été transféré dans la matinée à l'institut médico-légal situé à Paris pour une autopsie dont les résultats devraient être connus en fin d'après-midi. L'ancien adjudant, qui a toujours clamé son innocence, avait menacé à plusieurs reprises de se suicider s'il était, un jour, jugé «pour des faits qu'(il) n'avai(t) pas commis». Il avait déjà tenté de se suicider, 48 heures avant son procès, initialement prévu en mai dernier devant les assises de la Marne, provoquant l'ajournement des audiences au 14 octobre.