Constat n L'activité politique a été intense en cette fin d'été. Et pour cause : les échéances politiques approchent à grands pas. La «saison» politique 2006-2007 s'annonce chargée avec ces deux scrutins prévus dans les prochains mois. Le premier est tout proche, il aura lieu avant la fin de l'année en cours. Il s'agit, bien sûr, du référendum sur l'amendement de la Constitution. Un rendez-vous qui ne manque vraiment pas d'importance. Cela dit, l'échéance qui semble intéresser le plus la classe politique est, sans aucun doute, les législatives de mai 2007. La préparation de cette joute électorale a d'ailleurs commencé chez certains partis, à l'image du FLN qui a organisé récemment son université d'été à Béjaïa. A l'occasion, le secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem, a appelé à choisir «les hommes compétents et honnêtes pour que le parti soit un modèle pour les autres», tout en mettant en garde contre «les promesses irréalisables». Pour sa part, le MSP a abordé cette échéance lors de son université d'été organisée à Boumerdès. Toutefois, rien n'a filtré sur les débats qui ont eu lieu à ce propos entre les participants. Dans d'autres partis encore, l'on songe, d'ores et déjà, à la confection des listes de candidatures… à la candidature. C'est dire que ces élections ne laissent pas indifférents. Cette tendance pourra être facilement vérifiée dans les prochains mois, lesquels s'annoncent vraiment «chauds». Entre le FLN qui aura à cœur sinon d'améliorer au moins de confirmer le résultat obtenu en mai 2000, le RND qui aspire à reprendre «sa» majorité au Parlement, le MSP qui rêve de rééditer l'exploit de 1997, le FFS, le PT et le RCD qui veulent tant prouver qu'il faudra toujours compter avec eux, la bataille des législatives promet d'être acharnée. Mais en attendant, la classe politique nationale aura à se positionner par rapport au projet d'amendement de la Constitution. Même si celui-ci n'est pas encore rendu public, l'on s'attend à ce qu'il soit soutenu par un grand nombre de partis, notamment ceux composant l'alliance présidentielle, en l'occurrence le FLN, le RND et le MSP. Seuls le FFS, le RCD, le MDS et le mouvement El-Islah pourraient faire exception.