Etat n Inaugurée en 2001, cette route est devenue impraticable à certains endroits, rendant ainsi la circulation routière très difficile. Les travaux de réfection de la Route nationale numéro 3 reliant le chef-lieu de la wilaya à Djanet, longue de plus de 420 km, viennent d'être entamés dans le cadre du programme spécial de développement du Sud, indique-t-on auprès de la direction des travaux publics. Inaugurée en 2001, cette route est devenue impraticable, notamment au niveau de quelques tronçons, rendant ainsi la circulation routière difficile dans cette région. Selon le directeur des travaux publics de la wilaya, la détérioration de cet axe, plus particulièrement sur un total de 120 km environ, est due au fort trafic routier, combiné à la mauvaise qualité de matériaux utilisés dans sa réalisation, ainsi qu'aux effets des pluies qui s'abattent sur le Tassili. L'inexistence de réseaux d'évacuation des eaux de pluie et des oueds a accentué la dégradation de cette infrastructure, a-t-il ajouté. Pour pallier cette situation et conformément aux instructions du ministre de Travaux publics lors de sa dernière visite dans la wilaya, des travaux de réfection sur une distance de 23 km entre Ihrir et Didir, l'un des tronçons les plus détériorés, ont été entamés, tandis que ceux concernant les 89 km restants seront lancés dès que les études auront été achevées, a souligné le même responsable. Une enveloppe de trois milliards de dinars a été consacrée à ces travaux de réfection, souligne le directeur des travaux publics d'Illizi. A noter que les tronçons détériorés se situent entre les villages de Fadhnoun et Ihrir et entre ce dernier et la région de Serghaoun, sur une distance de 40 km, qui a été le théâtre de nombreux accidents de la circulation au cours de cette année. Une autre tranche de cette route, entre Serghaoun et la commune de Bordj El-Haoues, est également en très mauvais état. Il y a lieu de rappeler que la route entre Illizi et Djanet a été réalisée entre 1995 et 2000 par trois entreprises nationales, Sonatro, Entreprise des routes de Sidi Moussa et Cosider et plusieurs autres entreprises privées, chargées de réaliser les réseaux d'assainissement. Cette route revêt une importance capitale pour les habitants de cette région de l'extrême sud-est du pays et désenclave de nombreux villages et hameaux situés sur son itinéraire, souligne-t-on.