«Nous avons renforcé le secteur avec 3 000 policiers récemment. Très bientôt, 1 000 autres arriveront avec tous les moyens nécessaires à même de permettre de veiller à la sécurité des citoyens.» C'est ce qu'a affirmé Ali Tounsi, le directeur général de la Sûreté nationale, hier, en marge de la cérémonie de l'installation du site web de la police nationale en compagnie du ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, M. Haïchour. En effet, le chef de la Sûreté nationale a tenu à rassurer la population quant à la sécurité durant le ramadan et au-delà : «Vous pourrez vous promener pendant toute la nuit sans crainte, car vous trouverez toujours des voitures de police qui patrouilleront», a-t-il ajouté. S'agissant du site Internet, le premier du genre en Algérie, le patron de la police a indiqué que ce nouveau moyen de communication aura comme mission principale de rendre la communication non seulement efficace, mais interactive. Et cela que ce soit entre le citoyen et la police ou bien entre policiers. Selon le conférencier, la nouvelle stratégie sécuritaire est basée sur la participation et la coopération du citoyen, d'une part, et, d'autre part, sur la création d'un courant de confiance entre le commandement et le petit policier afin qu'«on puisse appliquer notre politique sécuritaire», a-t-il expliqué. Par ailleurs, les concepteurs du site web Internet de la police se sont étalés sur le contenu de ce nouveau moyen d'information. Ce site permettra, entre autres, aux citoyens de s'informer de toutes leurs préoccupations envers ce secteur à l'instar des dates de concours, des journées d'information, des différentes écoles… Ils pourront ainsi contacter les différents services de police via le Net. En outre, le citoyen ou le policier peut proposer des idées qui peuvent servir le secteur par le biais d'un formulaire électronique mis à sa disposition. Par ailleurs, ce moyen moderne «aidera la police nationale à développer une nouvelle stratégie de communication dans sa guerre contre le terrorisme», a-t-il conclu.