Musique n Le festival national de la musique et de la chanson citadine se poursuit au chef-lieu de wilaya. Chaque soir, un public de plus en plus nombreux découvre des artistes au talent avéré qui augurent d'une bonne relève dans la chanson traditionnelle algérienne des genres malouf, chaâbi, hawzi et andalou. Ainsi, le public a pu suivre avec beaucoup d'attention le passage sur scène du jeune chanteur annabi du malouf, Hassen Abdelli, qui a montré de bonnes dispositions à suivre les traces des grands maîtres de ce genre musical à l'exemple d'El-Hadj Hamdi Benani surnommé «l'Ange blanc», Ayachi Dib, Brahim Bey et le défunt Hassen El-Annabi. Il a également pu apprécier l'artiste Brahim Bey, surnommé «le Cheikh de Annaba» par ses fans, ainsi que les associations Ichbilia de Souk-Ahras et El-Moutribia de Biskra. Le festival a permis également le passage sur scène de deux associations de renom ayant contribué à la préservation et la valorisation du patrimoine culturel national. Il s'agit de l'association Sadek-Lebdjaoui de Béjaïa et de l'association de l'art et de la littérature de Blida qui ont émerveillé le public à la faveur de leur riche programme comportant qaçidate et mouachahate. Chacune a donc présenté un programme suscitant l'admiration d'un public connaisseur et qui répondait par des ovations. Dakhla M'barek, qui s'impose comme un des chefs de file du malouf dans la région, a charmé son public en entonnant des chansons qui ont suscité l'enthousiasme de l'assistance. La prestation qu'il a fournie a été fortement appréciée par un public connaisseur qui allait vibrer lorsque le Cheikh du malouf chanta son célèbre tube Sabrina. L'association El-Moutribia s'était merveilleusement illustrée par ses titres Gleb Mouel, Enkileb Sika et Enkileb Zidane. Le public annabi a aussi apprécié trois jeunes artistes : Nourredine Allane d'Alger, Hassen Abdelli de Annaba et Fatah Arouana de Skikda. Ce dernier s'est dit «très heureux de retrouver le public de Annaba et de se produire dans ce festival qui représente une tribune permettant de jauger des contributions créatives dans la préservation, la valorisation et l'enrichissement du patrimoine culturel universel». Le chanteur Boughamza Allaoua, l'association des élèves de Hassen El-Annabi et Art et Activité de Mostaganem ont aussi séduit le public. Ainsi, le festival national de la musique et de la chanson citadines de Annaba, qui se poursuit jusqu'au 11 octobre, continue de drainer, à chacune de ses soirées au théâtre régional Azzedine-Medjoubi, un public nombreux et connaisseur avide de suivre les prestations des maîtres de la musique traditionnelle algérienne venus des quatre coins du pays.