Résumé de la 24e partie n L'ingénieur en chef Andrews, qui a inspecté le bateau, est catégorique : le «Titanic» ne peut pas tenir plus de deux heures. Tandis que le «Titanic» commençait à sombrer, un bateau, le «California», passe non loin de lui. Un officier, debout sur le pont regarde l'ombre du grand navire dont on aperçoit, brillant comme des étoiles, les lumières. Une fusée déchire le ciel. «Qu'est-ce que c'est que… ?» Un autre officier répond : «On fait la fête à bord !» Comment imaginer que par cette mer, très calme, un bateau soit en perdition ? Le «Titanic» a envoyé également au «California» ses messages de détresse, mais il n'y avait pas de préposé à la radio, à ce moment-là. Le préposé a fini son service, il est allé dormir et il n'y avait personne pour le remplacer... Le «California» poursuit donc sa route, sans se douter de la tragédie qui se déroule à quelques miles de là... Cependant, lentement mais sûrement, après avoir rempli les soutes, l'eau commence à inonder les cabines de l'avant, celles de troisième classe où sont parqués les passagers les plus pauvres. Quelques-uns ont été réveillés par le choc de la collision avec l'iceberg, puis par le bruit provenant des ponts supérieurs où se retrouvent les premières classes. Mais beaucoup dorment. L'eau qui monte finit par en réveiller quelques-uns. «De l'eau !» Des têtes pointent des couchettes. «De l'eau ? Mais d'où vient-elle ?» «Le bateau est en train de prendre eau !» On se lève en sursaut, on saute des couchettes et bientôt, c'est la panique. «Le bateau coule !» En quelques minutes, ils sont des dizaines à se lancer vers les ponts. «Il faut quitter le bateau !» «On va mettre les chaloupes à la mer !» Mais qui va mettre les chaloupes à la mer ? Un cri retentit : «Ils vont évacuer les premières classes et nous laisser noyer comme des rats ! Il faut monter aux ponts supérieurs, c'est de là qu'on embarque.» On se précipite vers les escaliers qui mènent aux ponts supérieurs, pendant que l'eau s'infiltre doucement, augmentant de niveau à chaque minute qui passe. «Ils ont baissé les grilles !» On voit des officiers, de l'autre côté des grilles. «Ouvrez-nous, laissez-nous monter ! — Vous allez recevoir des secours !» Et l'officier, sourd aux supplications, s'en va. Les passagers secouent les grilles dans l'espoir de les défoncer, mais elles résistent à l'assaut. On repart, dans l'espoir de trouver une autre sortie. (à suivre...)