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Une ville, une histoire
La légende de Sidi Ali Embarek (1re partie)
Publié dans Info Soir le 29 - 10 - 2006

Périple n Les trois hommes marchent longuement, s'arrêtant dans les agglomérations qu'ils traversent, mangeant ce que les gens leur donnent, buvant l'eau des sources...
La ville de Koléa, qui se trouve à 42 km au sud-ouest d'Alger, s'étend sur les collines du Sahel, dominant l'oued Mazafran et la Mitidja. C'est une ville relativement récente, par rapport à d'autres villes algériennes, puisque sa fondation ne remonte qu'à la seconde moitié du XVIe siècle. Comme son nom l'indique, qouli'â, est une ville fortifiée, construite par le bey Hassane ben Khereddine. Celui-ci l'a peuplée d'Andalous qui ont apporté avec eux leur style de vie, leur savoir et leur savoir-faire. Des écoles sont ouvertes et bientôt, la réputation des maîtres qui y enseignent se répand.
C'est ainsi que loin de là, dans la vallée d'Eghriss, du côté de Mascara, un homme d'une quarantaine d'années, appelé Sidi Ali Mbarek, féru de sciences, entend parler de Koléa et de ses doctes savants.
Dans sa tribu, il est connu par sa piété et certains voyaient même en lui un saint, ce qui explique le titre de «sidi», «mon seigneur», qu'on lui donnait.
Chez lui, il s'est initié à l'écriture et à la lecture et a même appris le Coran. Cela lui a suffi jusqu'ici, mais voilà que la soif d'apprendre le prend. Un jour, il décide de partir.
Il en parle à deux de ses connaissances, auxquelles il propose de le suivre.
— Nous partagerons ce que nous gagnerons, leur dit-il.
Un beau matin, ils partent, sans en informer personne. Ils n'ont pour tout bien que leurs baluchons dans lesquels ils serrent quelques effets et leurs burnous. Celui de Sidi Embarek est tout rapiécé, il l'a tellement porté qu'il est presque en lambeaux.
Les trois hommes marchent longuement, s'arrêtant dans les agglomérations qu'ils traversent, mangeant ce que les gens leur donnent, buvant à l'eau des sources.
Si Sidi Embarek supporte les désagréments du voyage – le Prophète Mohammed n'a-t-il pas dit que le voyage est une portion du châtiment divin — ses compagnons semblent se lasser.
— C'est encore loin, cette ville où tu veux nous conduire ? lui demandent-ils
— Il faut encore marcher, répond Sidi Embarek
— Nous sommes fatigués, disent les deux hommes.
— Un peu de patience, et vous serez comblés !
Il leur parle de Koléa, la ville des savants.
— Nous nous abreuverons bientôt de science comme nous ne l'avons jamais fait auparavant. Nos peines seront récompensées !
Le petit groupe continue donc d'avancer, mais le chemin paraît encore bien long.
— Ce lieu est encore loin ? ne cessent de demander les deux compagnons
— Patience , patience, dit Sidi Embarek
Mais la patience a des limites.
A l'approche de la ville de Miliana, dont on aperçoit les vergers et les jardins fleuris, les deux hommes refusent de continuer.
— C'est ici que nous allons nous arrêter, dit l'un d'eux
— Reste avec nous ou alors, si le cœur t'en dit, continue...
Sidi Embarek choisit de continuer. Il prend congé de ses compagnons et reprend la route. (à suivre...)


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