Le site gratuit d'échange de vidéos YouTube, qui draine la plus grosse audience sur l'Internet dans ce domaine, se profile plus comme un casse-tête juridique pour son nouveau propriétaire Google que comme une poule aux œufs d'or. Lorsque Google a mis la main, début octobre sur YouTube, start-up qui affiche 100 millions de clips vus par jour, le secteur a salué un joli «coup» qui allait placer Google en pole position dans la vidéo en ligne. L'opération était synonyme d'énormes revenus à venir, reposant sur les recettes publicitaires, proportionnelles au nombre de pages vues. YouTube est un site de partage de contenus libres de droits, réservé initialement aux vidéos amateurs. Mais victime de son succès, le site «est menacé de poursuites pour violation de droits d'auteur, car les usagers publient des vidéos régies par le copyright, mais aussi des vidéos amateurs contenant des contenus protégés», résume un membre du Centre de promotion de la démocratie et de la technologie. Le problème est que le retrait de ces vidéos n'empêche pas les utilisateurs d'en publier.