Résumé de la 15e partie n Alors qu'elle se rend au lycée, Sihem croise sa tante, Zohra. Elle n'est pas contente de l'entendre dénigrer son père. Zohra entre dans la maison et se met à crier. – Fadhéla, hou, hou, où es-tu ? Fadhéla pousse son fauteuil roulant et vient vers sa sœur. Celle-ci vient vers elle et l'embrasse. – Alors, à ce que j'ai compris, ça va mieux avec ton mari ? La jeune femme la regarde, surprise. – Comment cela ça va bien ? – C'est Sihem qui m'a dit que vous ne vous disputez plus ! Elle hausse les épaules. – Sihem prend ses désirs pour des réalités ! – Alors, vous vous êtes disputés encore ? – Oui, dit Fadhéla, et en y pensant maintenant, je crois que c'est ma faute ! – Avant de te faire des reproches, dit Zohra, raconte-moi ce qui s'est passé ! Elle lui raconte tout. – Je crois que Mohamed était de bonne foi quand il s'est proposé d'aller chercher ce café que je voulais préparer... Il n'y avait aucun mépris dans ses propos ! Zohra dit aussitôt : – Comment peux-tu te montrer aussi naïve ? – Je te dis que je me suis peut-être trompée ! – Tu fais bien de dire «peut-être», car tu ne t'es pas du tout trompée ! il ne faut jamais faire confiance à un homme ! – Il ne pensait pas à mal... – Bien sûr que si ! Il a cherché à te faire comprendre que tu ne sers plus à rien ! – Tu crois ? demande Fadhéla. – Bien sûr ! Et pire que cela, il te trompe ! Zohra recule comme pour voir l'effet que font ces propos sur sa sœur. Celle-ci, traversée par le doute, se tait. – Ma pauvre sœur, continue Zohra, tu me fais de la peine... Tu es là, clouée dans ton fauteuil roulant, alors que lui se la coule douce ! Fadhéla se met à pleurer. – Qu'est-ce que je peux faire ? – Je te l'ai dit, la dernière fois, il faut le détourner des femmes, le lier à toi... – Mais comment ? – Je te l'ai dit : la sorcellerie... J'en ai parlé à maman... Elle est d'accord pour qu'on fasse des démarches pour toi ! – C'est vrai ? – Oui, il nous faut juste ton accord ! – Eh bien, vous l'avez ! (à suivre...)