L'ancien capitaine d'équipe de la JS Kabylie et ex-président de ce club au début des années 90, Mouloud Iboud, a annoncé, hier, sur les ondes de la Chaîne III, sa candidature pour présider aux destinées du club du Djurdjura dont l'assemblée générale élective est prévue le 23 décembre prochain. Iboud n'attend donc que la mise en place de la commission de candidature pour déposer son dossier non sans demander à la Direction de la jeunesse, des sports et des loisirs (Djsl) de Tizi Ouzou de revoir la composante de l'assemblée générale qui, selon lui, est pratiquement acquise à l'actuel président Moh-Chérif Hannachi et où le nombre d'anciens joueurs est insignifiant. Ne s'arrêtant pas à ces deux doléances, Iboud allume le feu sur Hannachi en déclarant que la gestion du club est catastrophique, s'apparentant à celle d'un petit club de division régionale et que ce dernier a besoin de grands hommes à sa tête. L'ex-capitaine des Canaris ajoutera que la JSK ne manquera jamais d'apports financiers du fait que les sponsors ne viendront pas pour tel ou tel dirigeant, mais pour la dimension et la notoriété du club. Cette sortie fracassante n'a pas laissé de marbre Hannachi qui répliquera directement sur les ondes en déclarant que c'est honteux et grave de la part d'Iboud, de parler ainsi de la JSK au moment où celle-ci passe par des moments difficiles. «Je ne sais pas qui a ramené cinq coupes d'Afrique au pays ?», s'est exclamé le boss kabyle, avant d'ajouter : «Et pourtant, j'ai déclaré que j'aiderai celui qui postulera à la présidence du club vu que, personnellement, je suis fatigué.» Ainsi, les événements se sont accélérés au sein de la famille de la JSK et des voix s'élèvent pour exiger le changement, alors que Hannachi, pour la première fois, se retrouve acculé et hésite à se prononcer sur la prochaine AGE. Pis encore, un membre de son bureau, Slimane Kerrouche, qui n'est autre que le vice-président du club, menace de passer dans l'opposition si Hannachi ne fait pas le ménage dans son bureau exécutif et son environnement, notamment en écartant les représentants de la Djsl, rappelés par le président pour soi-disant restructurer le club. La JSK, qui a enregistré sa troisième victoire de la saison jeudi dernier face au WA Tlemcen (1 à 0), risque de connaître une ambiance mouvementée d'ici au scrutin du 23 décembre. A. S.-B. l L'ancien capitaine d'équipe de la JS Kabylie et ex-président de ce club au début des années 90, Mouloud Iboud, a annoncé, hier, sur les ondes de la Chaîne III, sa candidature pour présider aux destinées du club du Djurdjura dont l'assemblée générale élective est prévue le 23 décembre prochain. Iboud n'attend donc que la mise en place de la commission de candidature pour déposer son dossier non sans demander à la Direction de la jeunesse, des sports et des loisirs (Djsl) de Tizi Ouzou de revoir la composante de l'assemblée générale qui, selon lui, est pratiquement acquise à l'actuel président Moh-Chérif Hannachi et où le nombre d'anciens joueurs est insignifiant. Ne s'arrêtant pas à ces deux doléances, Iboud allume le feu sur Hannachi en déclarant que la gestion du club est catastrophique, s'apparentant à celle d'un petit club de division régionale et que ce dernier a besoin de grands hommes à sa tête. L'ex-capitaine des Canaris ajoutera que la JSK ne manquera jamais d'apports financiers du fait que les sponsors ne viendront pas pour tel ou tel dirigeant, mais pour la dimension et la notoriété du club. Cette sortie fracassante n'a pas laissé de marbre Hannachi qui répliquera directement sur les ondes en déclarant que c'est honteux et grave de la part d'Iboud, de parler ainsi de la JSK au moment où celle-ci passe par des moments difficiles. «Je ne sais pas qui a ramené cinq coupes d'Afrique au pays ?», s'est exclamé le boss kabyle, avant d'ajouter : «Et pourtant, j'ai déclaré que j'aiderai celui qui postulera à la présidence du club vu que, personnellement, je suis fatigué.» Ainsi, les événements se sont accélérés au sein de la famille de la JSK et des voix s'élèvent pour exiger le changement, alors que Hannachi, pour la première fois, se retrouve acculé et hésite à se prononcer sur la prochaine AGE. Pis encore, un membre de son bureau, Slimane Kerrouche, qui n'est autre que le vice-président du club, menace de passer dans l'opposition si Hannachi ne fait pas le ménage dans son bureau exécutif et son environnement, notamment en écartant les représentants de la Djsl, rappelés par le président pour soi-disant restructurer le club. La JSK, qui a enregistré sa troisième victoire de la saison jeudi dernier face au WA Tlemcen (1 à 0), risque de connaître une ambiance mouvementée d'ici au scrutin du 23 décembre.