La prise en charge des problèmes sécuritaires, nous dit M. Boudalia, chargé de la communication à la Sûreté de la wilaya d?Alger, se fait continuellement, au même titre que la sécurisation des établissements et édifices publics et la prise en charge des délits routiers. «Nous n?attendons pas une occasion particulière pour sécuriser. La sûreté de la wilaya d?Alger déploie continuellement ses efforts dans le cadre de la lutte contre la criminalité», indique-t-il, tout en reconnaissant que le ramadan est habituellement marqué par «un mouvement dense vers, notamment, les marchés et les lieux de spectacles». Notre interlocuteur souligne que, outre les nombreux dispositifs déjà existants, la sûreté de la wilaya d?Alger a déployé, dès le 1er octobre, de nouveaux groupes au niveau des artères principales et secondaires de la capitale. «Comme ont dû le constater les citoyens, ces éléments exercent leur mission en tenue réglementaire. Ils sont dotés de l?ensemble des équipements : la radio pour intervenir en cas d?urgence et dépêcher des renforts, une paire de menottes et le bâton détecteur de métaux.» Ces groupes, nous informe-t-il, sont chargés notamment d?intervenir en cas de délits commis en flagrance, de sécuriser les lieux et les places publiques, dont les marchés et les points de vente, les arrêts de bus, les gares routières et ferroviaires où des rondes permanentes sont effectuées, «de jour comme de nuit», dans le cadre du programme d?intensification des patrouilles. L?affluence est prise en considération dans la mise en place de ce dispositif. «La plage horaire est modifiée en fonction d?un plan de travail propre à chaque secteur», précise-t-il, certains quartiers étant plus animés que d?autres. Ces groupes doivent également se constituer en renfort, en cas d?urgence, autour des quartiers à risque et des foyers où se situe la criminalité.