Le citoyen aura constaté que le phénomène des agressions et des vols tend à s?amplifier au fil des ans. Plusieurs facteurs en sont à l?origine. «Alger de la décennie soixante-dix n?est pas celle des années 2000», fait remarquer M. Boudalia. «La configuration de la capitale a changé, la population a augmenté et le chômage fait partie de notre vécu actuel», ajoute-t-il. C?est ce qui a vraisemblablement conduit à la création, il y a 15 mois, des Groupes mobiles anticriminalité (Gmac). Ces groupes opérationnels sont déployés au niveau des 13 circonscriptions administratives que compte la wilaya d?Alger. Leur principal objectif, nous apprend M. Boudalia, est la lutte contre les délits commis en flagrance. «Le résultat est nettement perceptible», indique notre interlocuteur, avant d?ajouter : «Je peux vous certifier que les citoyens sont satisfaits.»