Il est évident qu'aujourd'hui, avec le retour de la stabilité, l'Algérie, avec toutes les potentialités dont elle dispose et les opportunités d'investissement qu'elle offre, est courtisée de toutes parts. Les deux principaux partenaires en course sont la France, l'amie-ennemie de toujours, et les Etats-Unis d'Amérique. Le ballet diplomatique, marqué essentiellement par de nombreuses visites successives de personnalités françaises de haut rang depuis quelques semaines, vient remettre sur le tapis les relations qu'entretient notre pays avec l'Hexagone. Des relations marquées parfois par des périodes de froid, voire de tension et où on a l'impression que les Etats-Unis ont toutes les chances de supplanter la France dans cette région par le biais de l'Algérie. De par son statut d'ancienne colonie française, comme beaucoup de régions d'Afrique, l'Algérie est, depuis son indépendance, la chasse gardée de la France. Malgré les discours virulents d'officiels algériens dénonçant, à chaque célébration d'une date nationale, les massacres commis par les Français en Algérie, la France a su sauvegarder ses intérêts. Mais au cours des dernières années, après, particulièrement, la chute du bloc soviétique, les Etats-Unis ont adopté une nouvelle stratégie pour s'imposer en Afrique. Les USA ont organisé une offensive sur les pays du Maghreb, notamment l'Algérie, avec pour objectif de s'imposer en tant que partenaire privilégié pas seulement dans le domaine de l'énergie, mais aussi dans la lutte mondiale contre le terrorisme. D'ailleurs, depuis les attentats du 11 septembre ayant endeuillé les USA, les Américains trouvent en l'Algérie un allié de taille dans leur chasse aux terroristes.