Au Xe siècle, la région du Hodna est envahie par les tribus arabes des Banu Hilal. Tandis que les tribus nomades s'arabisent, les populations des montagnes, à l'est de la cuvette jusqu'au Bélezma, demeurent berbérophones, se rattachant aux Chaouias qui résident généralement dans les montagnes. La colonisation française va exploiter, comme jadis la romaine, la région. Les Français s'emparent des meilleures terres et vont construire des villages de colonisation, refoulant les populations algériennes vers les zones les plus arides, donc impropres à la culture. Ils vont également exacerber les conflits entre les tribus, en promulguant un sénatus-consulte qui bouleverse les tracés des territoires des tribus. Des séquestres ont été également effectués, notamment lors de l'Insurrection de 1871, qui a vu des tribus répondre à l'appel d'El-Mokrani. Les Hachem de Bordj Bou-Arréridj ont été frappés d'une forte amende, leurs terres ont été confisquées et ils ont été déplacés vers les zones désertiques du Hodna. Plus tard, beaucoup retourneront dans la région, mais sans pouvoir récupérer leurs terres.