Résumé de la 9e partie n Ivan arrêté (il ne dénonce pas son frère qui reste libre), Clyde s'associe avec des truands. Le groupe est arrêté, mais Clyde parvient à émouvoir le chef de police qui le relâche. Mille neuf cent vingt-neuf. C'est l'année de la grande dépression aux Etats-Unis, puis dans le monde. Une semaine exactement après l'intervention de la police de Waco et l'arrestation de Turner et de Franck, c'est le fameux jeudi noir, le 24 octobre 1929. La Bourse de New York, après avoir atteint les sommets, s'effondre brusquement : c'est le krach. Quelques experts avaient senti venir la tempête et le 18, le 19 et jusqu'au 23 octobre, se sont mis à vendre massivement des actions : on réalise de gros bénéfices, mais ces bénéfices commencent à entraîner la Bourse vers la baisse. Le jeudi 24 octobre, il n'y a plus d'acheteurs. On a beau baisser le prix des actions, plus personne n'en veut. Vers midi, l'indice Dow Jones, qui indique la moyenne des cours des actions les plus importantes perd 22,6% de sa valeur : c'est du jamais vu ! Les actionnaires, venus en grand nombre, apprennent la nouvelle et s'affolent... La plupart d'entre eux ont mis toutes leurs économies dans les actions et redoutent la ruine. —On nous cache des choses ! Ils font mouvement vers le bâtiment du New York Stock Exchange, mais les gardes ont reçu l'ordre de ne pas les laisser entrer. — Halte ! Un cri jaillit aussitôt. — On nous refuse d'entrer ! — La galerie des visiteurs est fermée ! — On ne veut pas qu'on prenne connaissance de l'ampleur du désastre. Et ce cri terrible, poussé par un petit épargnant : — On nous a ruinés ! C'est aussitôt l'émeute. Les gardes appellent la police à la rescousse. Il faut, coûte que coûte, empêcher les actionnaires d'entrer dans l'enceinte de la Bourse. Faute d'informations crédibles, la rumeur s'empare de la rue : des épargnants se seraient suicidés, les Bourses de Chicago et de Buffalo ont fermé, celle de New York ne va pas tarder à le faire... — C'est la fin du monde ! La panique grandit d'heure en heure. Les présidents des cinq premières banques de New York se réunissent au siège de la Morgan and Company. Les gens l'apprennent et viennent assiéger la banque. Vingt minutes après, Thomas Lamont, un des dirigeants de la Morgan, sort et parle à la foule. «La Bourse n'a enregistré que des pertes minimes, il n'y a pas de quoi s'affoler. Les cotations d'aujourd'hui ne représentent nullement la situation réelle de la Bourse. Celle-ci ne va pas tarder à s'améliorer et les affaires reprendront !» Les gens reprennent confiance et les déclarations de Lamont, laissant supposer que les banques allaient intervenir, font remonter légèrement les cours... (à suivre...)