Orientation n Pour le Président de la République, le secteur des finances doit achever dans les meilleurs délais «sa réflexion sur la notion de performance des dépenses publiques afin d'orienter la future nomenclature budgétaire». «Il faut impérativement moderniser nos systèmes budgétaires», a déclaré, ce matin, le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans une allocution prononcée à l'occasion de la signature de la loi de Finances de 2007 au cours d'une cérémonie organisée au Palais des nations, à Alger. «Cette modernisation, si elle est particulièrement ambitieuse, doit amener à repenser la dépense publique en fonction de ses finalités et des objectifs qu'elle doit permettre d'atteindre», poursuivra-t-il. Parlant de la loi de Finances 2007 qu'il venait de signer, le Chef de l'Etat dira que sa promulgation « ne représente pas seulement une autorisation de dépenses pour les ordonnateurs publics, mais constitue surtout un maillon important et ferme de la dynamique de développement du pays durant la période 2005-2009». Et d'ajouter : «Il faut que notre peuple soit persuadé qu'à travers ces programmes et actions, l'Algérie est parvenue à une phase de stabilité et de sérénité qui lui permet de valoriser ses ressources humaines et matérielles.» Pour le Président de la République, la stratégie de développement adoptée par l'Algérie «s'étend à tous les secteurs et à toutes les localités du territoire national avec pour objectif principal de doter le pays de réseaux structurants dans le cadre d'une approche adossée sur un schéma national de l'aménagement du territoire». Pour rappel, la loi de Finances 2007 prévoit l'encouragement à la création d'emplois, le soutien à la réalisation de projets, à la production de certains biens et services et la préservation de l'environnement. Des avantages fiscaux ont été introduits en matière d'Impôt sur le revenu global (IRG) et d'Impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) au profit des entreprises créatrices d'emploi. La loi réduit également les taxes sur les ouvrages d'or, d'argent et de platine, ainsi que le taux de la TVA sur l'huile d'olive et institue un impôt forfaitaire unique pour les petits contribuables. «Les portes restent ouvertes aux repentis» l Le Président de la République l'a reconfirmé ce matin. Même si les délais de l'application de la charte de la réconciliation ont expiré, «les portes restent toujours ouvertes» à ceux qui veulent déposer les armes et se repentir.