Cinéma n Le réalisateur Paul Kieffer est à pied d'œuvre à Béchar pour tourner Nuits d'Arabie. Le cinéaste luxembourgeois, Paul Kieffer, a entamé, le week-end dernier à travers plusieurs sites et lieux naturels des villes de Beni Ounif, Béchar et Tabelbella, le tournage de son nouveau film Nuits d'Arabie. Ce tournage à travers les décors naturels de la wilaya de Béchar doit durer une douzaine de jours. «Le travail s'effectue, comme l'a souligné le cinéaste, dans de très bonnes conditions et ce, grâce au professionnalisme des comédiens et de l'équipe technique algérienne qui prend part à la réalisation de ce long métrage». «Le choix de Béchar pour le tournage de certaines séquences de cette production cinématographique est motivé par le fait que cette région dispose d'un potentiel immense de décors naturels répondant aux besoins de mon film», a indiqué Paul Kieffer qui espère, à l'avenir, avoir l'occasion de tourner d'autres films à travers le pays de par les conditions favorables et la disponibilité d'équipes techniques nécessaires à toutes réalisations cinématographiques. Pour le cinéaste, Nuits d'Arabie est avant tout un dialogue entre deux cultures totalement différentes et constitue des retrouvailles d'un autre monde. Le cinéaste luxembourgeois, qui a fait appel à de dizaines de figurants bécharis pour les besoins du casting, explique que son film est un mélodrame qui raconte l'histoire d'un cheminot, Georges, ébloui par la beauté d'une passagère algérienne. Depuis, sa vie sera bouleversée au point de remettre en cause sa relation avec sa fiancée Nicole et ses projets de mariage et d'achat d'une maison, pour partir à la recherche de ce nouvel amour qui éveillera en lui l'exotisme, l'aventure et l'évasion à travers les vastes étendues désertiques. Le rôle de cette passagère est campé par Sabrina Ouazani, une actrice franco-algérienne, qui n'a pas foulé la terre de ses ancêtres depuis plus de 20 ans. Fait insolite à signaler, pour les besoins du tournage de ce film, la ville de Béchar a «accueilli» le fameux train Mohammedia-Béchar, après 13 ans d'arrêt pour cause de vétusté de la voie ferrée. Celle-ci est actuellement en cours de modernisation et de rénovation.