Il faut attendre avant de parler d'un effet Luis Fernandez au Betis Séville. Son prédécesseur, Javier Irureta, s'était d'ailleurs effacé sur une victoire, preuve que cette équipe a de la qualité. Néanmoins, la victoire obtenue dimanche à domicile face au Celta Vigo (1-0) semble augurer des lendemains qui chantent. Avec un point de retard seulement sur le 17e, Majorque et un match en moins, programmé le 24 janvier contre Barcelone, l'équipe andalouse n'est potentiellement plus relégable. Ce week-end, l'ancien entraîneur de l'Athletic Bilbao et de l'Espanyol Barcelone s'est tout de suite montré nerveux sur son banc, tombant rapidement la veste, se levant souvent et maltraitant son chewing-gum. Soulagé par le but du Brésilien Rafael Sobis à l'heure de jeu, il a ensuite refusé de s'exprimer à chaud à la radio. Luis Fernandez, surnommé El Machote (viril en espagnol), est finalement revenu sur la performance de ses joueurs quelques minutes après : «L'important c'était les points, de gagner. Le Betis doit rester en première division. Je suis très content du comportement des joueurs et de l'attitude du public, qui nous a toujours soutenus.»