Démarche n Des facilitations seront accordées aux investisseurs dans le domaine du tourisme et ce en vertu de plusieurs conventions signées entre le ministère du Tourisme et d'autres organismes. En marge de la rencontre, hier, à l'hôtel Riadh, à Sidi Fredj, portant sur l'aménagement des plages, le ministre du Tourisme, Noureddine Moussa, a fait savoir que son département procédera, avant la fin du mois de février, à la signature d'une convention avec la BDL et une autre avec la Cnep. Le contenu de ces conventions, qui n'a pas été dévoilé dans le détail, s'articule notamment autour de l'octroi de crédits bancaires pour la réalisation de projets d'investissement touristique. Selon le ministre, «ces crédits bancaires, d'une durée de 10 ans avec 2 ans de différé et un taux d'intérêt de moins de 1 point par rapport à ce qui se fait au niveau national», sont autant d'«incitations et de mesures» pour «encourager les jeunes à investir dans ce domaine». «Car, ajoute le ministre, la durée des prêts bancaires pour d'autres secteurs est en moyenne de 5 à 7 ans et le taux d'intérêt est de 5 à 6 %.» Ainsi, pour le tourisme, «nous avons pu négocier des facilitations vu l'importance de ce créneau porteur d'emplois». Par ailleurs, le ministre indiquera que d'autres conventions ont été signées entre le ministère et le CPA et le ministère du Travail. Celles-ci ont porté, explique-t-il, sur «l'orientation de l'investissement vers le tourisme pour lui donner un nouveau souffle». La rencontre, qui a regroupé les professionnels du secteur entre autres, des chefs de daïra, des présidents d'APC, des agences de tourisme, a été l'occasion propice pour les exploitants des plages par voie de concession, d'échanger leurs expériences dans l'aménagement des plages. Le ministre a, à ce titre, rappelé que la loi 03/ 02 du 17 février 2003 est l'outil juridique sur lequel se base l'aménagement des plages. Ainsi, il est noté explicitement aux bénéficiaires de concession, de mettre tous les moyens et aménager ces plages pour la sécurité et le confort des estivants. Pour le ministre, le pays compte 450 plages, parmi lesquelles plus de 311 seront ouvertes la prochaine saison estivale, néanmoins il relève que certaines plages sont polluées ou ne disposent pas d'accès. A cet effet, il a indiqué que la mise en marche de stations d'épuration des eaux usées, telles celles d'Alger-Ouest et d'Oran, permettra leur dépollution. Pour les accès, le ministre n'a pas manqué de préciser qu'un groupe de travail mixte avec le secteur des Travaux publics a été mis en place à Tipasa et s'est fixé comme priorité, l'aménagement d'accès à plusieurs plages avant le début de la saison estivale.