Perte n L'hyène tachetée, le babouin, la gazelle Thomson, le wallabies, le gnou, le zèbre Crévy, la girafe et l'hippopotame nain sont complètement décimés à jamais dans notre pays. Le cheptel actuel du parc zoologique et des loisirs de Ben Aknoun compte près de 50 espèces animales soit environ 600 individus, alors qu'en 1982, 75 espèces y ont été introduites. Ce qui donne en moyenne la perte d'une espèce chaque année. Un important taux de mortalité, au sein du parc, a été enregistré en 2006, ou l'on a dénombré précisément 48 cas. La mortalité est recensée parmi la population composant les lions, les léopards, les fennecs, les zèbres, les autruches les antilopes… L'entame de l'année 2007 a été marquée par le décès d'un lionceau suite à des vomissements de vers. Il y a lieu de signaler qu'une grande partie des espèces disparues sont protégées par le décret n° 85-509 du 20/08/1983 et par un arrêté ministériel du 17/01/1995, à l'image de la gazelle Dama, de l'addax et tant d'autres qui sont menacés d'extinction à l'exemple du guépard. Quant à l'hyène tachetée, le babouin, la gazelle Thomson, le wallabies, le gnou, le zèbre Crévy, la girafe et l'hippopotame nain sont complètement décimés à jamais de notre pays. Devant ce phénomène, nous nous sommes rapprochés de M. Menaceur, assistant du P-DG qui a évoqué dans ses explications l' âge des animaux qui sont arrivés à terme de leur vie, ainsi que des problèmes liés à la consanguinité. Ses propos seront cependant démentis par un vétérinaire qui affirme que les animaux sont censés vivre plus longtemps en captivité et qui a nié l'existence du risque, chez les animaux, du facteur de la consanguinité. Concernant la politique de la reproduction animale, aucune mesure ni dispositions ne sont mises en place pour assurer la pérennité des espèces. Quant à la nature et à la qualité du régime alimentaire auquel sont soumis les animaux du parc, le vétérinaire nous informe que «l'aliment principal reste le fourrage souvent de mauvaise qualité, dans un autre registre, d'autres espèces sont nourries à l'aliment concentré, encore que, rare sur le marché national, et nos fournisseurs tombent de manière répétitive dans une situation de rupture de stock et les conséquences ne se font pas attendre, conduisant souvent à la mort de certains individus». Le nombre d'animaux se réduit inexorablement. Parmi la population restante, la direction a procédé à un transfert d'une partie vers le zoo du parc de Taza dans la wilaya de Jijel. «L'opération de transfert a été une catastrophe car elle a buté sur un problème de logistique entraînant la mort d'un zèbre et de deux dromadaires», a regretté le même employé. Le public, au jour d'aujourd'hui, paie l'accès au parc zoologique seulement pour contempler des enclos vides. Ainsi, donc la visite du site équivaut à une promenade dans une ferme abandonnée et non un zoo national qui a été par le passé un espace de repos, de loisir et de convivialité pour des gens de tranches d'âges différentes et pour des familles entières venant de toutes les contrées du pays.