Round-up n A l'approche des échéances électorales de 2007, les partis se mobilisent pour ne pas rater les différents scrutins. Dans cette perspective, le PT a tenu, jeudi, à Zéralda, une session extraordinaire du comité central du parti pour la présentation du bilan 2006 et les perspectives de 2007. Louisa Hanoun a déclaré que le parti compte organiser un congrès extraordinaire juste après les élections législatives considérant que «les élections de 2007 se dérouleront dans de meilleures conditions (allusion faite aux élections précédentes) au vu de la situation générale du pays». Par ailleurs, la porte-parole du parti a confirmé, selon notre correspondante Souad Labri, que le PT milite pour arrêter le processus de privatisation de l'Algérie et révèle que le parti a récolté plus d'un million de signatures pour l'abrogation de la loi sur les hydrocarbures et qu'il continuera sa campagne en 2007. De son côté, le RCD de Saïd Sadi a annoncé la tenue, les 8 et 9 février prochains à la Coupole du complexe sportif Mohamed-Boudiaf, de son troisième congrès national. «Le dévouement des militants et la performance du parti permettent d'offrir au pays, pour la première fois depuis 5 ans, un événement politique majeur habilitant le pluralisme», dira son président. Selon notre correspondante D. Madjda à Tizi Ouzou, le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, a tenu un conseil de wilaya et a rencontré les représentants de la société civile. Ouyahia a insisté sur les résultats «concrets et très satisfaisants de la politique de réconciliation nationale et le retour progressif de la paix» avant de réitérer son soutien au Président de la République pour un troisième mandat présidentiel. Le MSP, quant à lui, prévoit une faible participation des Algériens aux prochaines échéances électorales. «Nous voyons un fort taux d'abstention», dira son président Soltani lors de la tenue de la session ordinaire du parti, mercredi dernier. Pour le FFS, qui a tenu une conférence à Bouira, Laskri son secrétaire général a mis l'accent sur le retrait de la couverture politique pour certains élus qui sont accusés par l'orateur de «faire le jeu du pouvoir» et appelle à des élections libres pour asseoir un véritable Etat de droit avec une alternance démocratique réelle.