L'avant-projet du code parasismique pour les ouvrages d'art initié par le ministère des Travaux publics est prêt depuis quelques semaines. Le groupe de travail chargé de son examen, son enrichissement et sa validation, se réunira demain, mardi, et après-demain, mercredi, a annoncé, ce matin, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, le directeur général du Centre national de recherches appliquées en génie parasismique (CGS), Mohammed Belazougui. Le nouveau code, qui s'appliquera essentiellement sur les ouvrages bâtis dans les zones dites sismiques et qui échappent «à l'emprise du règlement existant depuis 1981, lequel a été révisé en 1988, en 1999 et en 2003, et qui concerne les bâtiments et les ouvrages assimilés», sera prêt d'ici à «fin mars, début avril et sera promulgué tout de suite après par le biais d'un arrêté ministériel», a précisé le DG du CGS. Les ponts, les trémies et les barrages sont les principaux ouvrages sur lesquels s'appliquera le code parasismique qui viendra combler le vide laissé par le règlement de 1981 qui régit les bâtiments et les ouvrages assimilés. Par ailleurs, l'invité de la Chaîne III a indiqué que le vieux bâti représente moins de 10 % de l'ensemble du parc immobilier national estimé à 6 millions de logements, dont 4,2 millions ont été construits après l'Indépendance. «Sur les 1,8 million de logements construits à l'époque coloniale, 500 000 environ ont plus de 70 et 80 ans», dira à ce propos M. Belazougui, non sans faire remarquer que la vétusté «ne veut pas dire nécessairement insécurité». En d'autres termes, ce ne sont pas toutes les anciennes bâtisses qui sont menacées de ruine, expliquera-t-il. Dans cet ordre d'idées, le premier responsable du CGS a rappelé que le vieux bâti fait actuellement l'objet d'une opération de recensement au niveau de quatre grandes villes du pays, à savoir Alger, Oran, Annaba et Constantine. Selon lui, les logements et autres unités qui menacent ruine bénéficieront d'un traitement prioritaire.