La population privée d'accès à un point d'eau potable a été dénombrée en 1998 à près de 17% de la population totale, soit l'équivalent de 5 millions d'habitants. En 2005, la proportion des logements bénéficiant de l'eau potable est de plus de 85%, sans compter les ménages qui s'approvisionnent au niveau des puits et des sources. De plus, les maladies à transmission hydrique, notamment le choléra, la dysenterie et la fièvre typhoïde sont, en terme de tendance, un facteur déterminant de l'évaluation de la population privée d'eau potable. On ne relève, depuis 1996, aucun cas de choléra et de dysenterie. L'incidence pour 100 000 habitants de la fièvre typhoïde est passée de 15,08 en 1995 à 2,64 en 2004, soit une régression annuelle de 17,60%.