L'écrivain Ahmed Hamdi a présenté hier à la Bibliothèque nationale (BN) son dernier ouvrage intitulé Un temps pour multiplier et un temps pour soustraire. L'auteur a précisé que sa nouvelle pièce traite de «démocratie, de répression et d'autoritarisme» dans un style littéraire prosaïque. Cette pièce théâtrale éditée au Caire tourne autour d'un conflit au sein d'une troupe théâtrale ayant abordé des faits qui ont eu lieu durant la guerre de Libération. Le producteur tente d'imposer arbitrairement ses idées sur un groupe de comédiens qui ont des visions différentes. Quant au choix du titre de cette œuvre, l'auteur a indiqué que dans ses créations, il a toujours tendance à emprunter des titres à connotations. Abordant les problèmes rencontrés par le théâtre algérien, l'écrivain a relevé «l'existence d'une rupture entre le texte et les comédiens et par voie de conséquence entre le théâtre et le public». Une rupture en raison de laquelle le théâtre algérien reste à la traîne des autres arts, a-t-il précisé. L'auteur a, par ailleurs, évoqué les réalisations du théâtre algérien par le passé, y compris pendant la révolution, grâce, a-t-il dit, à la contribution de Ahmed Réda Houhou et Mohamed El Aid El Khalifa. Un temps pour multiplier et un temps pour soustraire a été écrite par l'auteur il y a une dizaine d'années et publiée dans un journal national par épisodes avant d'être réunie cette année dans un ouvrage. L'écrivain Ahmed Hamdi compte à son actif d'autres travaux, dont un recueil de poésie intitulé Explosions et une représentation théâtrale en poésie Apuleius qui sera donnée sur les planches du TNA en juillet à l'occasion de la fête de l'indépendance.