Sur les quelque 81 000 micro-entreprises créées dans le cadre du dispositif Ansej, 10 868, soit 14 %, l'ont été par des femmes. C'est ce qui a été révélé par les responsables de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) en marge du 1er Salon de l'Emploi qui s'est tenu, il y a quelques semaines au Palais des expositions, aux Pins-Maritimes, à Alger. Le chiffre peut paraître insignifiant, mais en tenant compte des idées reçues au sujet du travail de la femme dans notre société d'une manière générale, l'on peut dire qu'il est très appréciable. Ce qui est certain en tout cas, c'est que le nombre de femmes qui investissent dans le cadre du dispositif Ansej est en constante augmentation. De même, il y a de moins en moins de créneaux réservés exclusivement aux hommes. En effet, les femmes n'hésitent plus à investir dans le bâtiment, les travaux publics, la mécanique, l'apiculture, l'agriculture, etc. Le 1er Salon de l'emploi a été une occasion pour certaines d'entre elles de présenter leur expérience. Parmi elles, une jeune femme originaire de M'sila n'a pas hésité à créer… une auto-école, une autre de Boumerdès s'est «attaquée» à la menuiserie. Loin d'être exhaustifs, ces exemples donnent, tout de même, un aperçu sur ce dont est capable l'Algérienne.