Evènement n L'Algérie abritera du 14 au 23 mars le Salon arabe de l'artisanat avec la participation de 10 pays arabes, de 4 pays étrangers et de plus de 370 exposants nationaux. C'est ce qu'a annoncé hier le ministre de la PME/PMI, Mustapha Benbada, lors d'une conférence de presse, hier, à l'hôtel El-Riadh à Alger, en précisant que cette manifestation annuelle a pour particularité cette année qu'elle coïncide avec la manifestation «Alger capitale de la culture arabe». C'est pourquoi le salon, qui se tiendra au Palais des expositions aux Pins-Maritimes, est intitulé «salon arabe de l'artisanat». Il verra la présence de 80 participants étrangers dont la plupart sont arabes et d'autres venus du Pakistan, d'Indonésie ou du côté andalou de l'Espagne. Pour les participants nationaux, ils sont au nombre de 372 et viennent de différentes régions du pays. Le ministre promet d'autres nouveautés pour l'événement, tel le salon de la création qui sera sous l'égide d'une commission internationale qui va élire le meilleur produit. «Pour stimuler la créativité et favoriser la concurrence», précise le ministre. Pour l'occasion, M. Benbada annonce la création d'un nouveau prix nommé «le prix du président de la République pour l'artisanat». Faisant un tour d'horizon de son secteur, Benbada mentionnera qu'il est passé de 133 000 artisans en 2002 à 218 000 en 2006 et frôlera les 510 000 vers l'horizon 2010. «Cela s'est fait grâce au programme d'aide et de développement de l'artisanat traditionnel initié en 2004 par le gouvernement», déclare le ministre. Selon lui, le secteur de l'artisanat a été, pendant longtemps, abandonné par les pouvoirs publics. «Mais heureusement plusieurs programmes de restructuration ont vu le jour depuis et le secteur de l'artisanat connaît une véritable révolution». Dans un exposé, Benbada fait savoir que plusieurs centres d'industrie traditionnelle et autres structures de formation et de production dans le domaine de l'artisanat sont en cours d'achèvement. «Trois de ces projets sont prêts et ils se situent à Tamanrasset, Djelfa et El Bayadh». La formation concernera, cette année, 23 formateurs qui viendront s'ajouter aux 23 autres déjà formés. L'informatisation du secteur est aussi au programme et ce, par la création d'une base de données centrale reliant les structures de l'artisanat au ministère à travers le réseau Internet. «Cela permettra l'assistance et la formation à distance» assure le ministre.