Extension n Avec le déroulement de la rencontre de jeudi entre le Paradou AC et la JSM Béjaïa (0 à 0), la 23e journée aura pris fin après s'être étalée sur une dizaine de jours, soit un record du genre. En plus, cette journée a été la plus pauvre en buts depuis le début de la saison, avec trois scores vierges et huit réalisations seulement (soit une moyenne d'un but par match). Une journée à mettre aux oubliettes qui a tout de même profité à trois clubs : la JSM Béjaïa, la JS Kabylie et le MC Oran. Avec le nul ramené du stade de Boufarik face au PAC qui ne gagne plus depuis la 17e journée, les Béjaouis reprennent la seconde place du classement avec 36 points, soit à cinq points du leader sétifien contraint de partager les points du match nul avec le CA Bordj Bou-Arréridj, et une meilleure différence de buts que la JS Kabylie. Les Canaris, pour leur part, ont été les seuls à aller ramener une victoire en déplacement (0 à 2), contre l'ASM Oran à Bouakeul et mettent ainsi la pression sur l'Entente dans la course au titre, de même que les gars de Yemma Gouraya qui comptent un match en retard face justement à la JSK. En cas de victoire de l'une ou de l'autre équipe, l'écart se réduirait à deux petits points du leader, et là on pourra dire que le championnat est bel et bien relancé. Le derby kabyle n'est d'ailleurs pas le seul au programme des matchs en retard, il y a également le clasico algérois entre le MCA et l'USMA qui se déroulera le même jour, soit le lundi 2 avril prochain. Grâce à son succès, le plus large de la journée, sur l'OMR El-Anasser (3 à 0), le MC Oran a confirmé son grand retour qui lui permet d'occuper la sixième place du classement, alors qu'il traînait dans le bas du tableau, il y a quelques semaines. Ce n'est donc qu'après le 2 avril et les deux matchs en retard que le championnat sera «assaini». Et l'on prie d'ores et déjà à ce que la LNF ne cochera pas les prochaines rencontres à n'importe quel jour de la semaine et d'éviter de diluer l'engouement qui entoure une compétition déjà chaotique. Ce qui est certain, c'est qu'à partir de la 26e journée, toutes les rencontres se joueront le même jour et démarreront à la même heure pour plus d'équité. Mais comme il reste deux journées à jouer d'ici la 26e journée et que la normalité n'est pas souvent de rigueur au niveau de cette structure, il ne faut pas s'étonner de voir d'autres rencontres déprogrammées. Il faut avouer que la LNF a pratiquement raté sa saison en donnant l'impression de tâtonner ou de faire face à une corvée et qu'elle a donc tout intérêt à préparer dès maintenant le prochain exercice, sachant que les dates des différentes compétitions continentales et régionales sont, à quelques jours près, désormais connues. La LNF, qui vient d'emménager dans son nouveau siège, est en devoir de revoir son approche et son calendrier de la prochaine saison qui risque, si les mêmes incohérences et les mêmes approximations sont commises, de voir le championnat se banaliser encore plus. De même que pour ces matchs programmés les lundi et en début d'après-midi, ce qui est inconcevable quand on sait qu'à cette heure-ci la grande majorité des supporters sont au travail. La LNF avait pourtant promis en début de saison que les matchs programmés le lundi ne seraient qu'exceptionnels puisque cette journée serait consacrée aux matchs avancés ou en retard. Ce qui n'a pas été le cas par la suite.