Habitat n La daïra a bénéficié d'un programme de logements ambitieux avec la réalisation en cours de près de 1 500 unités, déclarent les responsables. Ce plan vient ainsi renforcer le programme en cours (PEC), qui reste important et vient de connaître une nouvelle dynamique, selon les mêmes sources. Et de rappeler que des 15 chantiers de logements, toutes formules confondues, plusieurs connaissent un taux d'avancement «appréciable malgré les nombreuses contraintes» rencontrées sur le terrain dont celle liée à la faiblesse des entreprises de réalisation. Sur les 1 354 logements en exécution dont 608 du programme participatif (LSP), 498 du social (LSL) et 248 relevant de l'habitat rural, la daïra enregistre 835 unités du programme en cours. Les projets de ce dernier, dont la majorité sont destinés au social (LSL) avec 484 unités et 104 pour le logement participatif (LSP), «constituent le nœud gordien, puisqu'il a fallu, de nombreuses visites sur les sites et de multiples réunions pour relancer ces projets», a-t-on relevé. Le programme social, qui a été confié à l'Opgi, «a eu beaucoup de mal à redémarrer, en raison de problèmes de réévaluation», indiquera son premier responsable, M. Rachid Douh, avant de préciser que toutes ces contraintes ont été levées. Ces retards s'expliquent, selon le directeur de l'Opgi, par «le manque de performance des entreprises de réalisation, dont plusieurs ont été défaillantes et leurs contrats résiliés suite aux injonctions du chef de l'exécutif qui a appelé les responsables à faire appel à d'autres wilayas pour l'achèvement du programme». Ainsi, dans le but de sensibiliser les responsables des entreprises réalisatrices, en charge de mener à terme les différents projets, le wali ne manquera pas de faire toucher du doigt le manque à gagner de ces programmes dont le m2 varie, actuellement, selon lui, entre 22 000 DA et 27 000 DA, contre 15 000 DA, il y a quelques années, et ce, «au détriment du Trésor public et par conséquent, du citoyen». Dans ce sens, des instructions relatives à l'engagement des marchés, à la résiliation de certains autres, qui accusent des retards et se répercutent, par conséquent, sur l'avancement des travaux, l'organisation du suivi des projets aussi bien par les maîtres d'œuvre, d'ouvrage et des bureaux d'études «dont beaucoup désertent les chantiers», sont données et réitérées par le chef de l'exécutif, soucieux de la livraison, dans les délais, dedits logements.