La concrétisation des objectifs assignés à l'immense chantier de réforme de la justice nécessite non seulement l'amendement de tout l'arsenal juridique en place, notamment les codes de procédure civile et pénale, mais aussi la révision de fond en comble du mode de fonctionnement de l'institution judiciaire et son renforcement en moyens humains et matériels. L'introduction des dernières innovations technologiques figure également parmi les recommandations de la Commission nationale de réforme de la justice instituée par le président de la République. D'où la création, immédiatement après la remise du rapport au premier magistrat du pays, d'une direction de la modernisation de la justice rattachée directement au garde des sceaux et dont l'une des principales réalisations reste la généralisation de l'outil informatique et l'institution d'un système de gestion du dossier judiciaire qui, avec son guichet électronique, est d'ores et déjà perçu comme une véritable révolution dans le mode de fonctionnement de la justice algérienne…