"Nouveauté" Des cafés littéraires et philosophiques seront ouverts au public. L?inauguration du 3e Salon national du livre, une manifestation placée sous le générique : «Solidarité envers les sinistrés du séisme du 21 mai», a été marquée par la présence de Mme la ministre de la Culture et de la Communication, du président du Syndicat national des éditeurs de livres (Snel), et du directeur de la bibliothèque nationale d?El Hamma. Dans son allocution d?ouverture, la ministre de la Culture et de la Communication a mis l?accent sur l?apport de son ministère à l?édition et son engagement à soutenir matériellement et socialement le livre. Elle a, par ailleurs, ajouté que l?institution s?engage à acquérir un nombre important de livres pour les distribuer dans les régions sinistrées et, en conséquence, de les mettre à la disposition des lecteurs. Quant au directeur de la Bibliothèque nationale, Amine Zaoui, il a loué, dans un premier temps, pareille action culturelle. Ensuite, il a présenté et ce, devant une assistance nombreuse, le programme que son établissement s?est tracé pendant toute la durée de cette manifestation qui a pour objectif la promotion du livre et la vulgarisation des idées. En effet, un programme riche et varié a été établi pour la circonstance par le service d?animation de la bibliothèque, un programme auquel de nombreux écrivains, penseurs, professeurs d?université et docteurs d?Etat prendront part en organisant des tables rondes, des conférences suivies de débats ouverts autour de thèmes divers. Des cafés littéraires et philosophiques seront ouverts au public. Le premier café philosophique accueillera le docteur Mohamed Saïdi dans une communication intitulée «Dans un nouveau monde arabe/Responsabilité d?un intellectuel». Il traitera de la responsabilité, donc du rôle ou encore de la tâche qui incombe à l?intellectuel arabe et qui consiste à renouveler la perception philosophique du monde arabe. Torki Rabah parlera, le 12 juillet, de la portée philosophique du mouvement réformiste dans les sociétés arabes, notamment dans le domaine de la culture. Quant à Tayeb Tizini, il posera la question de «Y a-t-il un projet de renaissance arabe ?» Une question à laquelle il tentera de répondre. Concernant les café littéraires, ils accueilleront dans un premier temps, le 11 juillet, le Dr Salah Belaïd qui développera le thème de la langue arabe : «Problèmes et enjeux», suivi d?un récital poétique, le 13 juillet, en hommage à l?écrivain et journaliste Tahar Djaout. La lecture de poèmes sera donnée par Djamel Amrani, Leïla Boutaleb et Zahira Yahi. Pour la 17e édition du café littéraire, une rencontre croisée des deux rives de la Méditerranée, sera animée du côté français par Eric Fay, Dominique Fabre, Benammer, et du côté algérien par Boualem Sansal, Habib Sayeb, Amine Zaoui, Bachir Mefti, Souhil Dib, Hamid Abdelkader, Leïla Hamoutène, Zahra Dik, Mohamed Sari, Ibrahim Saïdi et bien d?autres représentants de la littérature algérienne aussi bien d?expression française qu?arabe. Cette rencontre pendant laquelle les romanciers présenteront leurs ouvrages s?étalera sur deux journées : les 15 et 16 juillet. Les 17 et 18 juillet, ce seront deux journées consacrées seulement à la poésie. La première est placée sous le générique «La fête du poème», et la seconde aura pour thème «Le plaisir de la poésie : le discours de l?expérience». Ces deux journées poétiques seront présentées d?une part par Soulaima Rehal, Samira Negrouche, Boubekeur Zemmal et, d?autre part, par Rabia Djalti. Toutes les rencontres littéraires et tous les débats philosophiques se dérouleront du 10 au 18 juillet, et ce à partir de 16h au grand café de la Bibliothèque nationale. Le public est cordialement invité à partager avec les intervenants leur perception intellectuelle du réel.