Cette manifestation constitue une occasion pour établir une feuille de route culturelle en vue de l'établissement d'un marché culturel arabe, en général, et maghrébin, en particulier. Le 4e Salon maghrébin du livre, organisé conjointement par les syndicats des éditeurs du livre et la Bibliothèque nationale, du 13 au 18 juin 2007, et ce, dans le cadre de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe», s'est ouvert mercredi dernier, à la Bibliothèque nationale à Alger, après douze années d'absence. Ce Salon, auquel prennent part 43 éditeurs nationaux et des Maisons d'éditions d'autres pays du Maghreb, a été inauguré par Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, en présence de M.Totbar, président de l'Union des éditeurs maghrébins et vice-président de l'Union des éditeurs arabes et de membres du corps diplomatiqu accrédité à Alger. Dans une brève allocution, Mme la ministre de la Culture a mis en exergue l'importance de cette manifestation qui constitue «une occasion pour établir une feuille de route culturelle en vue de l'établissement d'un marché culturel arabe, en général, et maghrébin, en particulier». Une manière de consolider une coopération culturelle maghrébine qui permettra de réunir les conditions nécessaires à la diffusion du produit littéraire maghrébin au-delà. De son côté, M.Amine Zaoui, directeur général de la Bibliothèque nationale, a indiqué que ce 4e Salon, dont l'initiative revient à l'Algérie, «intervient pour mettre en valeur la créativité maghrébine, et faire le point sur les études et projets des bibliothèques du Maghreb et l'importance de la coopération entre les éditeurs des pays du Maghreb». «Le voeu de voir la mise en place d'un partenariat entre les éditeurs pour faciliter la circulation du livre entre les cinq pays du Maghreb», a indiqué, pour sa part, M.Mohamed Tahar Guerfi, président du Snel. Parmi ses suggestions figurent celles portant sur l'édition commune du livres, la traduction d'ouvrages et l'achat des droits d'auteurs, et ce afin de mieux faire connaître le livre maghrébin, notamment au Proche-Orient. Au programme de ce Salon auquel ont pris part cinq éditeurs libyens, deux mauritaniens, un marocain (la grande maison d'édition TokQban) et cinq tunisiens, figurent, outre l'exposition-vente d'ouvrages, une journée professionnelle regroupant des éditeurs, des bibliothécaires, des distributeurs et des journalistes, ainsi qu'une présentation d'ouvrages, des ventes-dédicaces et une conférence autour de la littérature maghrébine.