Résumé de la 18e partie n En ce mois de novembre 2006, il y a une agitation inhabituelle au quartier de Mohammadia, dans la banlieue est d'Alger. Amina s'approche, mais il y a tellement de monde qu'elle ne peut pas se frayer un chemin. — Que se passe-t-il ? demanda-t-elle. — Il y a un monstre dans une cave, dit un gamin. Elle le regarde. — Un monstre ! — Oui, dit le gamin, wah'ch' — Mais tu es fou ! Elle fait des coudes. — Laissez-moi passer ! — Tu ne peux pas, la police a installé un cordon de sécurité ! — Mais pourquoi un cordon de sécurité ? — Parce qu'il y a un serpent dans une cave ! Elle a envie d'éclater de rire. — On fait toute cette histoire pour un malheureux serpent ? Un vieux qui l'a entendue, se retourne. — Malheureux serpent, un reptile de douze mètres. Amina sent comme un sifflement à ses oreilles. — Douze mètres ! — Et même plus, disent ceux qui l'ont vu, continue l'homme... un énorme serpent, un serpent géant, capable d'avaler une vache d'un seul coup... — Un... un python ? dit la jeune fille. — C'est le nom que les gars de la sécurité civile ont avancé... — Mon Dieu, dit la jeune fille, un python à Alger ! Des jeunes gens curieux, essayent d'aller aux renseignements, mais ils sont refoulés par les policiers. — On ne passe pas, c'est dangereux ! Amina aperçoit, aux balcons de l'immeuble encerclé, des têtes d'hommes et de femmes. — Mais eux... — Eux, ils ne peuvent pas sortir ! — Mais le python ! — On a condamné la cave, on pense qu'il ne pourra pas accéder aux étages ! — Mais il y a les canalisations.... — Tu habites dans cet immeuble, jeune fille ? — Non, mais dans l'immeuble tout proche ! — Il vaut mieux ne pas rentrer tout de suite... On traque le serpent, il pourrait sortir et se réfugier dans les immeubles voisins... Amina, le visage défait, retourne auprès de ses camarades, Tarik et Mohamed. — Nous sommes au courant, disent-ils. — Mon Dieu, dit-elle, qu'allons-nous devenir (à suivre...)