"Crise" Malgré une saison honorable, parsemée d?embûches, le HAC se retrouve, comme à chaque début de saison, dans l?expectative. Les saisons passent et se ressemblent pour le Hydra Amal Chabab. Vendredi dernier, et après avoir été reportée une première fois, l?assemblée générale du club s?est déroulée dans une ambiance électrique et houleuse. Le président du CSA, M. Dali, et son bureau avaient présenté leur démission laquelle n?a pas été acceptée vu que les bilans moral et financier n?ont pas été présentés. Ce n?est donc que partie remise, bien que le président s?en défende : «Si les bilans n?ont pas été clôturés c?est pour la simple raison que nos équipes benjamine et minime d?athlétisme sont toujours en compétition dans le championnat d?Algérie en cours». Ce qui est certain, c?est que Dali ne tient plus à rester à la tête du club et qu?il est déjà démissionnaire. Ce dernier est attaqué par l?opposition sur deux fronts : l?un sportif et l?autre financier. Pour le premier, on reproche à Dali de n?avoir pas su réaliser l?accession en nationale II et d?avoir démis l?entraîneur Laroui de ses fonctions avant de le rappeler en fin de parcours. Pour le second, la subvention de 6 millions de DA, débloquée par l?APC, n?aurait pas atterri au club, ce qui a compromis les projets de celui-ci, alors que pour certains, l?argent aurait pris une autre destination que les caisses du HAC. Devant toutes ces accusations, le président Dali se dit serein et se présente comme le sauveur même du club : «Si je n?avais pas pris le club en début de saison, le HAC aurait tout simplement déclaré forfait. Et ce n?est pas la première fois que cela arrive. Depuis déjà quelques années, c?est moi qui sauve le club. Maintenant, il se trouve que certains, des proches mêmes, viennent m?attaquer dans le dos, mais ils ne savent pas qu?ils font du mal au HAC et pas à moi. Je le dis et je le répète, le HAC a fait une saison plus qu?honorable en ratant l?accession d?un cheveu en championnat, n?étaient quelques injustices, alors qu?en coupe d?Algérie, on a été jusqu?aux quarts de finale, chose qu?on n?a pas connue depuis 1995. Quant à l?argent, les 600 millions de centimes de l?APC ont servi à éponger les dettes et à payer les joueurs.» Ce qui veut dire qu?aujourd?hui les caisses sont vides et si la commune n?intervient pas, le club aura du mal à démarrer la saison, surtout que les candidats à la succession de Dali ne semblent pas se bousculer au portillon malgré les sollicitations dont font l?objet des hommes comme Ferradji ou Nefou, deux anciens présidents bien assis financièrement. Sportivement parlant, l?entraîneur Laoui est apparemment partant pour une nouvelle saison, à condition que les choses soient plus claires. Le coach des Rouge et Blanc devra, en revanche, libérer une douzaine de joueurs dont Abela, Chedal, Naceri, Meziane, Benhadji et autre Akouir. Parallèlement, on annonce l?arrivée de Hadj Adlane, l?ex-goleador de l?USMA et Boudraâ de Dar El-Beida et trois autres qui n?ont pas encore confirmé leur venue. Enfin, pas moins de six éléments, qui ne sont pas des moindres, ont émis le v?u de changer d?air, à savoir Chettih, Chouieb, Mebani, Benali, Benhaha et Lamraoui, mais que Dali refuse de libérer sous aucune condition. Les Hydratis ont tout intérêt à régler leurs problèmes au plus vite s?ils ne veulent pas rater le démarrage de la saison et méditer l?exemple de leur voisin, le PAC, qui évoluera, lui, en nationale II dès septembre prochain.