Résumé de la 3e partie n Le 1er décembre 1967, le professeur Hans Bender arrive à Rosenheim. Il commence l'étude des phénomènes bizarres qui se déroulent dans le cabinet de Me Adams... Le professeur fixe de nouveau la jeune secrétaire et repose sa question : — Qui est cette jeune femme ? — Eh bien, dit Me Adams, étonné, c'est Anne-Marie S., ma secrétaire. — Est-elle toujours là quand se produisent les phénomènes ? L'avocat réfléchit. — Oui, enfin, je suppose que oui, n'est-ce pas, Mlle Anne-Marie ? La jeune fille rougit. — Oui, maître… L'avocat, intrigué, demande si les phénomènes ont un rapport avec la jeune femme. — Je ne sais pas, dit le professeur. Il demande à la jeune femme d'aller dans le bureau de l'avocat. Elle obéit et aussitôt des lampes se mettent à osciller derrière elle et éclatent. Des morceaux de verre volent même dans sa direction. La secrétaire s'arrête, effrayée, les phénomènes s'arrêtent aussitôt. Elle reprend la marche et ils se déclenchent de nouveau. Au cabinet tout le monde est atterré. Cette jolie et frêle fille de dix-neuf ans, est-elle la cause de ces étranges phénomènes ? Quand il se retrouve seul avec le professeur, l'avocat lui pose la question. — Je ne peux répondre à votre question, dit le professeur — Si c'est elle, elle ne doit pas le faire exprès ! — C'est une certitude qu'elle ne le fait pas exprès… Peut-être même qu'elle en est victime. Tout à l'heure, quand les éclats de verre des ampoules ont volé dans sa direction, ils auraient pu la blesser… L'avocat réfléchit un moment puis pose une autre question : — Faut-il renvoyer Mlle Anne-Marie S ? — On n'a aucune preuve de sa culpabilité ! Mais les phénomènes vont continuer à se produire toujours en présence de la jeune femme. Ainsi, par exemple, un tableau accroché au mur, qu'elle regarde distraitement, se met à tourner, effectuant une rotation de 320°. On décroche, bien entendu, le tableau, on l'examine minutieusement ainsi que le mur auquel il était accroché et on constate qu'il n'y a aucun dispositif, apparent ou caché, qui explique ce mouvement. Le professeur Bender avoue qu'il n'a jamais rien vu de pareil. — Il a fallu une grande force pour faire bouger le tableau… Et en l'absence de dispositifs mécaniques, il faut supposer qu'il s'agit d'une force mentale ! — Une force mentale ? — Oui, c'est ce qu'on appelle de la télékinésie, un mouvement d'objets sans qu'il y ait de contact physique. — Je croyais, dit l'avocat, que ces phénomènes n'existaient que dans la littérature fantastique ! — De nombreuses expériences ont démontré qu'ils existent réellement. (à suivre...)