Actuellement, il existe une association professionnelle dénommée «Business soft alliance» ayant été créée en 1998. Elle regroupe les grosses pointures des éditeurs de logiciels comme Adobe, Apple, Microsoft, Macromédia et d'autres moins connus. Le but premier est de lutter contre le piratage des logiciels et de prémunir les usagers, que ce soit les particuliers ou les entreprises, contre les dérives de la contrefaçon. Selon Bertrand Sabord qui est le porte-parole de BSA «le but principal de l'alliance est d'informer les utilisateurs sur le droit applicable au logiciel». L'association en question, tente d'aider les pouvoirs publics de différents pays à prendre des résolutions fermes, sur le vaste trafic des logiciels. En Algérie, elle a réalisé des sondages et des enquêtes, qui lui ont permis d'identifier le phénomène de piratage. Il s'est avéré que la contrefaçon, touche surtout les consommables en informatique (claviers, onduleurs et supports graphiques). Bien que des entreprises aient leur agrément pour commercialiser ces différents produits, il n'en demeure pas moins que des «petits réseaux», se constituent en parallèle pour concurrencer les grands groupes. La problématique des tarifs est sur toutes les lèvres. Un des revendeurs contacté par nos soins affirme que «le circuit est parasité par des pseudoprofessionnels qui mettent en péril notre commerce». Pourtant, ce revendeur agréé par Microsoft tient «aux garanties des produits et l'installation technique offerte par nos soins». Pourtant, les professionnels de l'informatique déclarent toujours que «les logiciels vendus sont répertoriés dans des fiches spéciales». L'idée est de «pister les contrevenants qui veulent acheter au départ un logiciel et le copier par la suite pour pouvoir le vendre aisément à n'importe quel consommateur», nous fait savoir l'un des revendeurs des logiciels de bureautique. Pour l'heure, la chasse aux faussaires est timidement lancée. Si le fléau est vécu comme un drame par les multinationales de l'informatique - car menaçant leurs parts de marchés -les pouvoirs publics, n'ont ni les moyens ni l'arsenal des contrôleurs, qui peuvent circonscrire ce phénomène. En tout, il n'y a que 45 contrôleurs qui n'arrivent pas à s'imposer sur le terrain.