Lancement n Algérie Telecom Satellite ATS a lancé, hier, un nouveau produit destiné au professionnel du secteur économique. La visioconférence comme solution pour les entreprises mais aussi pour les établissements de formation et les universités est devenue une réalité chez nous. L'utilisation des satellites dans les technologies de l'information et la communication permet de réduire de cent fois les coûts en comparaison avec les liaisons terrestres à base de fibre optique. Ce constat a été fait hier par le ministre des TIC en marge du séminaire tenu sur la visioconférence à haute définition par satellite. Cette technologie nouvelle en Algérie permettra aux entreprises de réduire les coûts et de gagner du temps en matière de communication. Ce nouveau produit technologique est le fruit d'un partenariat entre des sociétés françaises et ATS. Et selon le PDG d'ATS, une plate-forme chargée de gérer le service de la visioconférence haute définition par satellite d'un coût global estimé à 18 millions de dinars sera installée. Dans son allocution d'ouverture Boudjemaâ Haïchour a mis en exergue cette révolution silencieuse qui s'est faite ces dernières années. «Celle qui a fondamentalement bouleversé le comportement des Algériens.» Interrogé sur ce qui s'est concrétisé sur le terrain, s'agissant de la visioconférence, le Directeur commercial de WMC (Wirless multimédia communication), Chakib Senhadji, nous révélera qu'une trentaine de contrats ont été signés avec plusieurs organismes activant dans différent domaine tels que le secteur pétrolier, la télémédecine et d'autres institutions, ajoutant que «le coût d'une seule infrastructure s'élève à environ 6 millions de dinars». Parlant du niveau de progrès dans ce domaine en Algérie, notre locuteur indiquera que l'application de la visioconférence est «un créneau appelé à se développer». En évoquant la situation de la téléphonie mobile, M. Haïchour n'a pas écarté une possibilité d'une enjambée vers la quatrième génération vu la différence minime avec la troisième G, et de révéler qu'une étude sera achevée incessamment par un cabinet, ce qui permettra au gouvernement de décider «si les licences seront accordées aux actuels opérateurs ou alors s'ouvrir à de nouveaux opérateurs». Le ministre a rappelé que l'opération Ousratic pourrait connaître un nouvel élan notamment par la réduction de la TVA de 17 à 7 %. Devant l'insistance des questions des journalistes sur l'éventualité de dépôt de bilan de l'opérateur de téléphonie fixe Lacom, le ministre a précisé : «Aucune décision officielle n'existe pour le moment, et d'ajouter que la question relève de l'Arpt.