Dispositions n Toutes les plages seront gratuites. Ce qui ne le sera pas en revanche ce sont les prestations, rappelle un cadre du ministère du Tourisme. Le 1er juin, lancement officiel de la saison estivale. «Cette année coïncide avec la mise en place du plan de l'aménagement des plages et l'une des opérations les plus importantes reste le nettoyage, l'assainissement et la dépollution pour un coût de plus de 500 millions de dinars» a affirmé M Ahmed Bouchdira, directeur de la conception et de la régulation des activités touristiques au ministère du Tourisme, ce matin sur les ondes de la Chaîne III. Cette année l'opération concerne l'aménagement non seulement des plages mais aussi «des lignes de transports à effectuer en plus, le nombre de postes de la protection civile, le nombre de douches au niveau des plages, le nombre de WC, l'alimentation en eau et le nombre d'aires de jeu à aménager» énumère ce responsable. Au total, «127 plages aménagées sont inscrites, cette année, dans le cadre de la politique de la concession», annonce l'intervenant, estimant, au passage que la nouveauté, pour la cuvée été 2007, concerne l'obligation de s'astreindre aux exigences des cahiers des charges régissant la politique de concession pour exploitation des plages dans la totalité des 14 wilayas côtières. «Dans l'article 7 du cahier des charges confectionné par les pouvoirs publics, il est stipulé clairement l'obligation d'un plan d'aménagement des plages» précise le représentant de la tutelle. Comme recommandations fermes, «les concessionnaires sont tenus de faire l'entretien régulier, de veiller à la tranquillité et à la sécurité des estivants, de disposer d'un personnel qualifié en nombre suffisant, de prodiguer les premiers soins et d'afficher les prix des prestations», fera savoir M. Bouchdira qui ne manque pas de préciser que l'argent de la concession va directement au Trésor public. L'intervenant estime, dans le même ordre d'idées, qu'un avis d'appel d'offres a été opéré, suivi de soumissions, en lieu et place du principe du gré à gré et ce à l'effet de fermer la porte à «toute forme de dérapage». Expliquant les critères pour qu'une plage soit interdite à la baignade, M. Bouchdira en énumère trois : «Absence de voie d'accès, pollution (la principale raison pour quelque 30% des plages interdites) et contraintes topologiques (falaises et courants marins)». Au sujet de l'ambiguïté constatée entre la gratuité des plages et le payement des prestations, ce responsable a martelé que «l'accès aux plages est gratuit et c'est la loi qui l'édicte. Ce qui est payant en revanche, ce sont bien évidemment les concessions». A propos des contrôles à effectuer, tout au long de la saison estivale, l'invité de la radio dira que «des brigades mixtes, constituées d'éléments du ministère du Tourisme et ceux du département du commerce veilleront à faire respecter la loi dans toute sa rigueur».