Dispositif n Outre le renforcement des moyens d'intervention, d'autres mesures sont prévues pour lutter contre les feux de forêts dans le strict respect des règles de sûreté pour prévenir les incendies. Les services de la Protection civile ont recensé, durant l'été dernier, «3 231 feux de forêts à travers le territoire national, ayant causé la perte de 25 000 hectares et 2 640 feux de récoltes». C'est ce qu'a rappelé dans une déclaration à l'APS, le chargé de la communication de la Direction générale de la Protection civile, le capitaine Farouk Achour. Ce dernier a ajouté que la Direction générale de la Protection civile a procédé au renforcement des moyens humains et matériels pour la lutte contre les feux de forêts dans le cadre de son plan d'intervention qui sera opérationnel entre juillet et octobre prochains. Ainsi, les unités régionales de la Protection civile seront renforcées, a-t-il indiqué, soulignant «le redéploiement de 11 brigades mobiles en fonction de la répartition des feux enregistrés l'été dernier». Les brigades seront réparties dans les wilayas de «Médéa, Tizi Ouzou, Tlemcen, Sidi Bel Abbes, Tiaret, Batna, Béjaïa, Bouira et Mascara» avec une concentration plus accentuée à l'est du pays, en raison de la nature de la flore et du climat. «Chaque brigade compte une dizaine de camions anti-incendies et une soixantaine d'agents qui sont sous les ordres d'un spécialiste qualifié en matière de contrôle des forêts et d'extinction des feux. Ce dernier a bénéficié d'une formation avec des experts français, dans le cadre d'une mesure qui a touché cette année toutes les unités, pour plus de professionnalisme et d'efficacité lors des extinctions des feux», a souligné le capitaine Achour. Outre le renforcement des moyens d'intervention, d'autres mesures sont prévues pour lutter contre les feux de forêts dans le strict respect des règles de sûreté pour prévenir les feux de forêts, «l'actualisation des cartes de forêts» et «l'intensification des campagnes de sensibilisation des citoyens». Concernant les difficultés rencontrées par la Protection civile, le capitaine Achour a cité «l'insuffisance des centres de contrôle au niveau des forêts du fait de leur grande superficie estimée à plus de 4 millions d'hectares, et «l'inaccessibilité des points d'eaux».