Satisfaction n Benbouzid insiste sur les bonnes conditions dans lesquelles se sont déroulées les épreuves du baccalauréat. Ils ont été 700 000 élèves à avoir passé leur bac cette année, un chiffre qui n'a pas manqué de susciter l'appréhension de certains parents d'élèves, quant au nombre limité de places pédagogiques au sein de nos universités et dont pourrait dépendre le taux de réussite au bac. A ce sujet, Aboubakr Benbouzid, ministre de l'Education nationale, a tenu à assurer ce mercredi matin, sur les ondes de la Chaîne III, que «tous les élèves ayant obtenu leur bac trouveront place à l'université. Ce n'est pas une université qui recrute par concours. Le ministère de l'Enseignement supérieur a réceptionné pour l'année dernière plus de 120 000 places pédagogiques. Cette année, elles sont pas moins de 140 000 nouvelles places pédagogiques». Ce constat confirme, selon le premier responsable de l'Education nationale, que l'université algérienne a atteint une cadence de création de postes pédagogiques assez importante pour couvrir tous nos besoins. Il relèvera dans ce contexte aussi, que 37% des 700 000 élèves concernés par le bac sont des candidats libres qui ne sont pas forcément intéressés par l'université. En outre, il ne manquera pas de relever le taux d'absentéisme, aux épreuves, de ces candidats qui a atteint 5,8% contre 0,58% chez les scolarisés, soit 12 fois plus. Dans le cadre de la réforme de l'école algérienne, Benbouzid a annoncé qu'à l'avenir la formation technique sera organisée en fonction des besoins exprimés sur le marché d'où la création du bac technique mathématique avec quatre options différentes. Outre l'enseignement secondaire qui est devenu «très universitaire afin de former des élèves pour l'université, contrairement, au ministère de l'Enseignement professionnel qui forme à la vie active. Et c'est l'objectif de la restructuration de notre école», a-t-il précisé. S'agissant des difficultés rencontrées par les élèves dans certaines épreuves du baccalauréat, le ministre a rétorqué que son ministère «ne s'immisce pas dans ce qui relève du pédagogique qui est exclusivement du ressort des inspecteurs et des enseignants qui sont au nombre de 70 à avoir préparé ces épreuves», précisant que sa mission est d'assurer toutes les conditions matérielles et humaines pour le bon déroulement de cet examen. «Je suis là pour respecter les valeurs pédagogiques, et relever le niveau de nos élèves est indispensable», a-t-il ajouté, avant d'insister sur les bonnes conditions dans lesquelles se sont déroulées les épreuves du baccalauréat de la session 2007, au 5e et dernier jour de cet examen. Il a également réaffirmé que «seuls ceux qui auront une moyenne de 10/20 obtiendront leur bac, et qu'il n'y aura pas de rachat». Cette procédure, a-t-il appuyé, «est définitivement bannie de notre système éducatif et à tous les niveaux y compris pour les élèves de la sixième année primaire».