En perspective du premier baccalauréat de la réforme scolaire, l'Onec compte réunir dès le mois de septembre prochain, la commission de préparation des épreuves du bac session 2008/2009. La commission en question se réunira plusieurs fois pour une durée d'une semaine, précise Ali Salhi, directeur de l'Onec rencontré sur les lieux. Cette période, dit-il, permettra aux différents inspecteurs chargés de cette mission d'échanger leurs avis sur les cinq ou six sujets qu'ils auront à proposer pour pouvoir constituer, à l'avenir, une nouvelle banque de sujets, basée sur le nouveau programme de la réforme. Interrogé sur les critères retenus dans le choix des enseignants correcteurs, M. Salhi dira : «la sélection se fait sur la base des différentes appréciations faites par les inspecteurs et les responsables du lycée. L'ancienneté de l'enseignant, sa compétence et son comportement jouent souvent en sa faveur.» Les correcteurs rassemblés au sein de ce centre sont entièrement pris en charge, il est prévu une rémunération de 35 DA pour chaque copie corrigée, ainsi qu'une prime journalière de 500 DA. «L'idée de cette prime est d'amener les enseignants correcteurs à ne pas se précipiter dans la correction», précise le directeur de l'Onec. Les enseignants-correcteurs corrigent en moyenne 500 copies tout au long de cette période. La correction dans les filières littéraires, nécessite moins de temps que les filières scientifiques. Ainsi, dans les classes réservées aux filières lettres, l'enseignant peut corriger jusqu'à 150 copies par jour contre 60 pour les correcteurs des épreuves scientifiques. Partant de toutes ces données, les correcteurs toucheront à la fin de cette procédure un pécule de plus de 20 000 DA.