Des citoyens de Aïn Bénian ont rendu publique hier, dimanche, une pétition dénonçant «le climat d'insécurité générale» régnant dans leur quartier à cause du «laxisme et du laisser-aller des services de sécurité». Selon les rédacteurs de la requête, «il ne se passe pas un jour sans que des citoyens paisibles soient agressés physiquement à quelques dizaines de mètres du commissariat de la ville». Pis encore, «aucune suite n'a été donnée aux nombreuses plaintes déposées», ont-ils poursuivi, tout en soulignant leur détermination à «mettre fin à cette situation qui ne peut plus être supportée». Et d'exiger «des mesures disciplinaires à l'encontre du commissaire en place et son effectif». Il y a lieu de signaler que cette pétition a été initiée suite aux dramatiques événements survenus avant-hier, samedi, au quartier Casino, rue Colonel-Si M'hammed, et qui ont causé la mort de Mohamed Boubadjou. A propos de ces événements rapportés dans notre édition d'hier, des membres de la famille du défunt ont tenu à apporter quelques précisions. Selon eux, l'agresseur, Hassen B., n'est pas l'ami de la victime comme nous l'avons rapporté. «Le défunt était à l'intérieur de son domicile quand il a entendu des cris dehors, il est sorti alors pour voir ce qui se passait, une fois à l'extérieur, il s'est retrouvé en face d'une bande de jeunes en état d'ébriété et parmi lesquels se trouvait Hassen B. Il leur a demandé de quitter les lieux, mais ceux-ci refusant d'obtempérer, il décide alors de se déplacer au commissariat de la ville pour déposer plainte. Malheureusement, aucune suite n'a été donnée à sa requête», raconte son frère. Et de préciser que le meurtre n'a pas eu lieu avant-hier à minuit, mais dans les premières heures d'hier dimanche, quand la victime sortait de chez elle. Toutes nos excuses à la famille du défunt à laquelle nous présentons nos sincères condoléances.