Scène n La course à la présidence du MCA étant ouverte depuis hier, tous les yeux et toutes les oreilles seront désormais braqués sur la villa de Chéraga, siège du club, où a été installée officiellement la commission des candidatures pour le scrutin du 22 juillet prochain. Après 24 heures, aucun dossier de candidature n'a été déposé, mais l'on parle déjà de certains noms susceptibles d'être présentés dans les jours qui viennent. La commission, présidée par Sadek Amrous, a déjà pondu un communiqué dans lequel elle rappelle qu'une permanence sera assurée au niveau du siège à partir de samedi pour permettre d'accueillir les éventuels futurs candidats. Parmi les noms cités ces dernières heures, on peut retenir ceux de Sid Ali Aouf, qui s'est déjà manifesté bien avant la tenue de l'AGEx, d'Ahmed Gaceb, qui entretient toujours le suspense sur son entrée ou non dans la course pour la présidence, Sid-Ahmed Kerkouche, proposé par une frange de l'assemblée générale, Nabil Mostefaoui, nouvellement admis au sein de l'AG en sa qualité de bienfaiteur du club. Ce dernier est d'ailleurs encouragé par plusieurs supporters et membres de l'ex-directoire qui voient en lui un candidat potentiel. Sauf que, selon certains membres de l'association El-Mouloudia, Mostefaoui n'est pas légitime pour la simple raison que la mise en application des nouveaux statuts (amendés) ne peut être effective qu'après la prochaine assemblée générale élective, donc l'avènement d'un nouveau président élu. En effet, Mostefaoui ou un autre membre de l'AG nouvellement admis ne fait pas partie de la liste des membres qui seront appelés à voter puisque ce seront les mêmes (liste de 2004 et ses 112 membres vivants) qui se prononceront le 22 juillet. Sans compter le fait que, selon les statuts, il faut trois ans à un nouveau membre pour être adhérent à l'AG. Par ailleurs, on croit savoir que Omar Katrandji, l'ex-président du directoire, serait le candidat du «consensus», soit de la tendance qui a géré durant la saison dernière et proche du président d'honneur Rachid Marif. Fort d'un bilan jugé positif (deux Coupes d'Algérie, seniors et cadets, et une Supercoupe d'Algérie), malgré toutes les difficultés et le contexte dans lesquels a évolué le directoire, qui n'est, tout compte fait, qu'une structure provisoire. De plus, les Mouloudéens retiendront que, une fois n'est pas coutume, tous les joueurs ont été régularisés au centime près puisque chacun a reçu ses salaires et primes au bon moment. Reste à régulariser les membres des staffs, technique et médical, ainsi que les autres catégories pour que le tableau idyllique soit complet sur le plan de la gestion des finances du club qui, faut-il le rappeler, tranche avec celle des saisons passées. Sans occulter le fait que l'équipe de Katrandji renferme des dirigeants comme Adnane, Mostefaoui et Touileb qui ont énormément apporté au club, sur le plan des finances notamment, ce qui n'est pas négligeable, et qui ont réussi à faire reconduire l'essentiel de l'ossature de l'équipe vainqueur de la Coupe d'Algérie.