Le jeune réalisateur et journaliste, Salim Aggar s'apprête, après la projection réussie de son documentaire «ça tourne à Alger» à terminer un documentaire de 52 mn traitant de l'histoire du cinéma algérien. Le prochain documentaire de Salim Aggar retrace l'itinéraire d'autres réalisateurs qui ont eu le courage et la persévérance de continuer à tourner malgré les difficultés. «Chronique des années de braise du cinéma algérien» est le deuxième volet de ce documentaire qui relate d'une manière vivante l'atmosphère des tournages et apporte des témoignages vivants d'artistes convaincus par leur métier. Le cinéaste s'est beaucoup investi dans ce travail de longue haleine qu'il a commencé en 2000, filmant des tournages, des rencontres, des projections et recueillant des témoignages à vif d'artistes et des connaisseurs du 7e Art qui livrent leurs impressions ou apportent avec franchise un avis critique sur ce cinéma né au maquis et qui a continué sur cette lancée en offrant de grands films, déjà aux premières années de l'indépendance nationale. Dans ce nouveau documentaire, le jeune cinéaste rafraîchit la mémoire en rendant hommage au film mythe du cinéma algérien «Chronique des années de braise» qui a décroché la Palme d'or au Festival de Cannes (1975), à travers une interview de son réalisateur, Mohammed Lakhdar Hamina, qui se remémore les moments émouvants de cette distinction et le mécontentement affiché par certaines parties encore hostiles à l'indépendance de l'Algérie. Après avoir terminé le tournage de ce documentaire qui relate les moments et événements importants du parcours de ce cinéma exceptionnel, le cinéaste a exprimé le souhait de pouvoir trouver le soutien nécessaire pour réaliser le montage de son documentaire pour qu'il soit fin prêt en 2008. Il est à souligner que le documentaire «ça tourne à Alger», qui a été projeté dans deux grandes salles de la capitale, a été proposé à plusieurs rencontres et festivals nationaux et, est retenu pour la prochaine édition du Festival international du court-métrage de Cork en Irlande et sera projeté en outre, à l'occasion de la 8e édition du Festival du film amazigh. Pour ces rendez-vous, le réalisateur et producteur s'attelle à achever les versions arabe et anglaise du documentaire qu'il espère voir diffuser à la télévision algérienne ainsi que sur d'autres chaînes internationales. «Ce travail a nécessité plus de 6 ans de tournage et deux années de montage et réunit plus d'une vingtaine d'entretiens filmés», indiqué son auteur.