Abdelhamid Krim Documentaires, longs et courts métrages se succèdent depuis samedi dernier à raison de deux projections par jour dans le cadre des journées cinématographiques d'Alger. Cette fête du cinéma est initiée par l'association des réalisateurs indépendants, « A nous les écrans ». Elle est soutenue par le ministère de la Culture. Les projections de films sont organisées dans les salles Cosmos et Ibn Zeidoun. Il faut souligner le caractère international de ces journées. En plus des cinéastes algériens, participent également des réalisateurs de documentaires, de courts et de longs métrages, invités de France, d'Espagne, d'Egypte, du Sénégal, du Liban, de Palestine, du Maroc. C'est ainsi que la Sénégalaise Alice Diop présente un documentaire de cinquante-deux minutes où elle décrit la société féminine dans son pays face à l'adversité du quotidien. Le Palestinien Nizar Hassen fait renaître les douloureux complots de l‘agression du Liban au cours de l'été 2006. Le documentaire de Chauvin Hélène, venue de France, a pour titre «L'invitation au mariage». Ce film de cinquante-deux minutes retrace les situations sans issues de jeunes émigrés partagés entre leurs traditions et les exigences du pays d'accueil. El Ghaba, de l'Egyptien Ahmed Ataf plonge le spectateur dans le milieu de la petite délinquance. Le poète Mahmoud Darwich dont un colloque organisé à Alger, a lieu en ce moment, constitue un thème de ces journées cinématographiques. Le documentaire intitulé « Mahmoud Darwich et la terre comme langue», est programmé pour demain mardi à la salle Cosmos. Il est réalisé dans une coproduction franco-libanaise. Un titre bien actuel, c'est celui de «L'enfant de Kaboul» du réalisateur Barmak Akram. Il raconte l'histoire d'un bébé abandonné dans un taxi. La production algérienne est inscrite avec des œuvres cinématographiques en longs et courts métrages de Yasmine Chouikh, de Fateh Rabia, de Abdelhamid Krim, de Salim Aggar. Ce sont d'ailleurs ces deux derniers réalisateurs qui ont été à l'honneur en cette journée d'ouverture strictement algérienne. Abdelhamid Krim a présenté son court métrage intitulé «Clan Destin», et Salim Aggar, son documentaire «ça tourne à Alger». Il faut noter les rencontres sous forme d'ateliers et de forum de débats de ces journées cinématographiques, sur les sujets liées au cinéma, le matin chaque jour à 10 heures à la salle Franz Fanon. Parmi ces sujets, on citera les questions importantes, liées au scénario et celles se rapportant au montage dans le cinéma.