Marasme n Rien ne va plus au sein de la maison belouizdadie qui n'arrive toujours pas à retrouver la stabilité à quelques encablures de la nouvelle saison. Alors que certains observateurs, notamment les Belouizdadis, croyaient que le problème de la barre technique a été définitivement réglée avec l'arrivée de Abdelkrim Bira, voilà que ce dernier, fraîchement installé, décide de rendre son tablier et ainsi de ne pas poursuivre sa mission au sein du CRB. Selon notre source, Bira aurait fixé un ultimatum à la direction belouizdadie pour disposer de l'ensemble de l'effectif, tout en exigeant que les zones d'ombre, qui entourent la question financière du groupe qui sera mis à sa disposition, soient éclaircies, voire solutionnées. Ce qui n'a pas été fait par la direction du Chabab. Bira a alors pris la décision de claquer la porte. Car, il sait pertinemment qu'une mauvaise préparation se répercutera forcément sur le rendement général de sa bande et, de ce fait, la responsabilité des mauvais résultats lui incomberont automatiquement. Ainsi, Bira se joint à Aït Djoudi qui a connu, lui aussi, le même sort sans pour autant entamer son travail à la tête de la barre technique du Chabab. Cela dit, cette démission n'est pas la seule au sein du club de Laâqiba puisque l'on a appris également que Boukaâbache, le président de section, s'est, lui aussi, retiré des affaires du club en présentant sa démission au président Mokhtar Kalem. Selon notre source, ce dernier, dit-on, a failli craquer en démissionnant, mais s'est rétracté pour l'intérêt du Chabab. Il se dit ne pas pouvoir abandonner le club dans cette situation. Par ailleurs, l'effectif pourrait accuser un grand retard dans la préparation du fait que plusieurs joueurs et la direction ne sont toujours pas parvenus à un accord, ce qui les a contraints à bouder encore l'équipe et la reprise. D'ailleurs, dans ce contexte, le manager d'Aït Ouamar et le président Kalem ont failli en venir aux mains. Au rythme où vont les choses, la situation de l'équipe risque de se compliquer davantage lorsqu'on sait que des joueurs comme Ousserir, Kabri, Aksas, Aoudia, Aït Ouamar, Mekkioui et autres Boukedjane n'ont pas trouvé leur compte quant à la proposition qui leur a été faite par leur nouveau président. Certains menacent d'ailleurs de passer une année blanche alors que d'autres comptent recourir à la Fifa comme c'est le cas du manager de l'international espoir Aït Ouamane. C'est dire que la situation n'est pas aussi simple au sein du CRB et la mission du président Kalem devient de plus en plus complexe. Arrivera-t-il à remonter la pente et remettre le Chabab sur les rails ?