Nécessité n Représentant une part importante des budgets des établissements de santé, les équipements médicaux nécessitent une maintenance accrue et de précision. C'est pourquoi, le ministre de la Santé, Amar Tou, a mis l'accent, hier, vendredi, sur la formation en matière de maintenance et de recyclage du personnel de la santé, ingénieurs et techniciens biomédicaux notamment. «L'évolution technologique et l'utilisation des équipements médicaux en matière de diagnostic et de soins font de la maintenance une fonction essentielle pour répondre aux exigences de la population en matière de diagnostic et de soins.» C'est ce qu'a précisé le ministre, à la veille du lancement du cycle de formation pour ingénieurs et techniciens biomédicaux à l'Ecole nationale de santé publique, à El-Marsa. Faisant face à un retard en matière de maintenance et vu le coût des équipements médicaux qui représentent une part importante du coût global des établissements de santé, le ministre estime qu'il «était nécessaire d'accorder à la maintenance en tant que facteur vital, une attention particulière». Pour lui, la formation continue en matière de maintenance biomédicale représente une «nécessité» pour accompagner le développement des établissements de santé. La formation, qui débutera samedi et s'étalera sur trois jours, ciblera quelque 70 ingénieurs et techniciens biomédicaux, avec la participation des fournisseurs des équipements médicaux qui assurent la formation du personnel technique. Dans l'objectif de combler le retard en la matière, le ministère a déjà entrepris un ensemble d'actions, dont l'organisation de trois séminaires régionaux regroupant les différentes catégories de personnels concernés du secteur. Ces rencontres ont permis de faire l'état des lieux de la prise en charge de la maintenance biomédicale et de proposer plusieurs recommandations dont la réhabilitation de la fonction de maintenance biomédicale et la formation des personnels notamment. A ce titre, 80 cadres gestionnaires (économiques) ont achevé leur formation à l'Ecole nationale de santé publique. Dans le cadre d'un programme de formation initié par le ministère, 57 000 professionnels de la santé auront droit à une formation continue dans les domaines prioritaires. A citer entre autres, l'hygiène hospitalière, les prises en charge du diabète, des maladies respiratoires, cardiovasculaires et de l'hémophilie, la transfusion sanguine, la périnatalité et la néonatalogie, la gestion hospitalière et la maintenance biomédicale.