Résumé de la 20e partie n Omar est ébloui par sa cousine, elle lui demande de l'aider à préparer son anniversaire, son cousin, lui, veut aller à la plage. Après le dîner, Rafik est monté dans sa chambre. Omar est resté un moment. Nadia lui a demandé de l'accompagner en ville pour faire des achats. Puis il est monté, lui aussi, dans sa chambre. Il a réfléchi à la scène à table et il s'est dit que Rafik doit être fâché. Il s'est demandé s'il doit aller lui donner des explications quand il a entendu des coups contre le mur ; comme c'est la chambre de Rafik qui est mitoyenne de la sienne, il a compris qu'il le demande. Il frappe doucement à la porte. — Je peux rentrer ? — Oui, dit Rafik. Il entre. —Tu m'as demandé ? demande Omar. — Oui, tu voulais que je te fasse lire des poèmes... — Oh, oui, dit Omar. Rafik prend le carnet posé sur sa table de nuit, l'ouvre et lit : «Je t'aime, je t'adore, Qu'à jamais sur mon cœur, ma tendresse t'enlace...» Et sur un ton passionné, il lit la suite du poème. Omar qui l'a écouté, s'exclame, ravi : — Comme c'est beau ! — ?a te plaît ? — Oh, oui... C'est pour une fille ? Rafik éclate de rire. — tu ne voudrais pas que ce soit pour un garçon ! — et... Et...dit Omar, ce que tu écris est vrai ? Rafik fronce les sourcils. — Tu veux dire si c'est sincère ? — Non, je sais que c'est sincère... Je veux demander si la fille... celle pour qui tu as écrit ce poème existe ! Rafik le toise de haut en bas. — Bien sûr qu'elle existe ! Je ne fantasme pas, tu sais ! — je n'ai pas voulu dire cela, s'excuse le jeune garçon... Et cette fille, tu l'aimes ? — Bien sûr ! — Et elle ? Rafik le toise de nouveau. — Quoi, elle ? — elle t'aime ? L'adolescent soupire. — Hélas, je ne sais pas... Omar s'assoit à côté de lui, sur le lit et lui prend la main. — Lis-moi un autre poème ! (à suivre...)